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Danse noire

Publié le 28 septembre 2013 par Pralinerie @Pralinerie
Ma première lecture de Nancy Huston remonte à quelques années. Dolce Agonia ne m'avait pas emballée. C'est le même sentiment avec cette Danse noire. Construit comme un scénario de film, ce roman est rythmé par les différents moments de la Capoeira ainsi que par son ta, ta-da Da, ta, ta-da Da, ta, ta-da Da,... Paul Schwarz tape sur le clavier, près de Milo Noirlac, allongé et intubé dans une chambre d'hôpital. Paul raconte la vie de Milo, son amant, mais aussi de sa famille : sa mère, une indienne, Awinita, et son grand-père, Neil Kerrigan, un irlandais exilé au Québec.  Les personnages sont intéressants, pas forcément sympathiques. Neil veut être écrivain et héros de la libération de l'Irlande. Awinita... que veut-elle ? S'évader ? Et Milo, il veut vivre. Malgré une enfance complexe, il devient un scénariste reconnu. Mais toujours en proie à de noirs démons. Inerte.  Les sujets évoqués sont variés : guerre civile en Irlande, racisme, pauvreté, traîtrise, drogue, prostitution... Non, nous ne sommes pas dans les beaux quartiers. Ce sont des vies abîmées par la violence qui se déroulent devant nos yeux.  Indien-Racisme Le tout est narré avec un mélange de français et d'anglais. Mal parlés, façon cockney ou argot parfois. C'est un peu agaçant à force ces aller et retour entre les deux langues (surtout que la traduction anglaise, en bas de page, n'est pas vraiment lisible). Mais soit...  Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Lire un scénario en train de s'écrire ne m'a paru ni très original ni très agréable. Bref, j'ai l'impression d'être passée à côté de ce roman. 

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