... Ou quand une caste politique au service d'une oligarchie à la tête d'un projet mondialiste sans honneur ni justice triomphe sans coup férir.
Quinze ans après être entré chez Les Verts, le député de Gironde, Noël Mamère, a décidé de rendre sa carte. Il ne se représentera pas aux prochaines législatives.
Mamère choisit le repli dans sa commune de Bègles :"Fin 2014, je ne serai plus cumulard : je me sens plus utile dans ma ville de Bègles qu'à l'Assemblée."
Il poursuit : "Aujourd'hui, je ne vois pas très bien leur utilité dans la majorité. Les écologistes passent leur temps à accepter ce qui ne correspond pas au projet qu'ils sont censés porter. Vous trouverez toujours des arguments pour dire qu'on fait avancer les choses mais c'est à la marge. J'ai le sentiment d'assister à une immense régression. Nous avons abandonné notre fonction de lanceur d'idées pour devenir un parti comme les autres, obsédé par ses jeux d'appareil".
Avec cette démission de Mamère, c'est toute une caste politique qui n'a de cesse de rouler dans la farine du mensonge et de la démagogie des millions d'électeurs à l'automne de leur espérance de progrès et de justice... qui triomphe à l'heure de toutes les capitulations, et de tous les reniements du côté du PS et des Verts en particulier ; ce qu'il faut bien se résoudre à appeler "la droite complexée".
Une caste politique qui n'a qu'un souhait : que tous les électeurs soucieux d'une véritable politique de gauche aillent rejoindre les rangs des abstentionnistes - abstention déjà massive chez les classes populaires (premier parti de France) -, ou bien qu'ils aillent droit dans le mur avec le FN, et ce afin de continuer de prospérer sur le dos de tout ce que nous étions en droit d'espérer pour nous-mêmes et les générations futures.
Mamère reviendra-t-il sur sa décision si le Front de gauche devait lui tendre la main ? Noël Mamère la saisira-t-il ?
Pour sûr... à l'aune de cette nouvelle défaite d'une conception de la politique autour des valeurs d'intégrité et de vérité - on fait ce que l'on dit et on dit ce que l'on fait -, plus que jamais s'impose la nécessité d'aller porter la crise au cœurs du PS et d'EELV : faire vivre à ce patronat PS-Verts qui, depuis plus de trente ans, exploite sans vergogne nos aspirations pour une société de justice et de liberté... ce que vivent des millions de foyers : la menace de la relégation pour les uns, et la chute pour les autres.
Et à ce propos...
Objectif et stratégie... c'est ici : Porter la crise au coeur du PS et des Verts