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[Repérages] L’Espace B, ze place to be (feat. Jeffrey Lewis, Dead Ghosts, Stealing Sheep…)

Publié le 29 septembre 2013 par Greencatsbabies @greencatsbabies

En cette rentrée 2013 on se surprend à se délecter de la programmation de l’Espace B. Implanté dans le populaire XIXè arrondissement, ce bar/resto/concert est en train de devenir l’adresse bon-plan des mélomanes dénicheurs de talents indé-rock ; la preuve par trois concerts.

Début septembre on a rendez-vous avec le talentueux Jeffrey Lewis. Rare sur scène, c’est donc un plaisir incommensurable que d’assister à un de ses concerts. Assisté de The Rain (Isabel à la batterie et Heather à la basse), le New-Yorkais déploie ses multiples facettes devant un parterre plein à craquer. De ballades folk mais acides à ses fameux low-budget film, Jeffrey est habile. Il réussit à intégrer ses BD-story dans sa set list, comme Alan Moore (son mentor), un historique de l’URSS ou encore un comic érotique. Ces moments plus intimistes musicalement , sont très denses côté texte – et j’avoue n’avoir pas saisi les 100% du propos. De nature introverti, le troubadour underground se cache derrière ses chansons et sa casquette (où est-ce pour camoufler une calvitie?). Malgré tout il livre quelques anecdotes parisiennes concernant son ami Herman Dune, le point FMR (salle qu’il affectionne particulièrement) ou la météo. Très accessible après le show, on en profitera pour parler de sa BD Fuff et en acheter quelques numéros.

https://www.youtube.com/watch?v=ZwGhPnsCjDg (même s’il ne l’a pas joué)

Dead Ghosts entendu au hasard des players de Youtube était de nouveau de passage dans la capitale pour défendre son deuxième opus Can’t get no. Les 4 gars de Vancouver font du rock, mais pas de ce rock qui n’est qu’une apparence médiatique; eux plus authentiques sentent la sueur et la bière. Leur show se déroule à vitesse grand V grâce à ses courts (pas plus de 3min) mais efficaces morceaux. Le public a bien saisi l’urgence qui les caractérise et n’attend pas la fin pour slammer et profiter. Les Canadiens sont même surpris de l’intensité que leur renvoient les parisiens aficionados de leur son.

Repérées en première partie de Alt-J au printemps dernier, ces filles de Liverpool m’avaient captivé par leur mélodies folk. Retour à la tradition des harmonies vocales avec Stealing Sheep. Telles des nymphes en habits de lumière, elles rayonnent de leurs chansons merveilleuses. On aime entendre les percussions sous-jacentes se mêler à la guitare déformée sur The Garden, mais plus que tout c’est l’osmose de ses trois voix qui séduit. Ces filles créent une mythologie sonore sous nos yeux et tout le monde se laisse happer.

A noter qu’un nouvel album est en préparation pour 2014.

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