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Les futurs métiers du marketing

Publié le 30 septembre 2013 par Marketingcommunity @marketing_cmnty

Alors que certains secteurs professionnels sont en berne, la communication et le e-marketing étalent leurs offres d’emplois sur les pages des jobboards. Un signe qui n’étonne pas les acteurs du web et qui illustre bien la montée en puissance de nouveaux métiers : les activités traditionnelles se digitalisent et se professionnalisent.

Le site d’entreprise est devenu un paquebot performant qui prend tranquillement le large. Quels sont les métiers du marketing de demain ? Comment s’y préparer dès aujourd’hui pour embarquer au bon moment ?

La communication et le marketing vont bien, merci !

Parue en février 2013, l’étude Maesina Marketing Search d’Aon Hewitt (33e édition) confirmait la bonne santé des services marketing : en 2012, 42% des marketeurs ont vu leur salaire augmenter. Principaux bénéficiaires : le responsable CRM et le directeur digital, deux fonctions issues du web qui affirment leur présence au sein des équipes marketing.

La montée en force des métiers digitaux est corroborée par une autre étude phare : celle de la société de recrutement et de gestion Altaïde, qui s’est penchée sur « L’évolution des métiers du digital en 2013« . À l’instar d’Aon Hewitt, l’auteur de l’étude, Jacques Froissant, observe une « industrialisation des métiers du digital ». En effet, les services du marketing web (web designer, développeur, intégrateur, trafic manager, etc.) arrivent à maturité, ils se structurent et les activités sont confiées à des spécialistes.

De nouveaux territoires digitaux à conquérir

Les travailleurs du web ont affiné leur savoir-faire au fil des usages des internautes : site vitrine, site e-commerce, puis réseaux sociaux sont autant de territoires conquis ces dernières années.

Le commerce mobile (sur smartphone) s’annonce comme le prochain eldorado des marketeurs. Ce secteur est en tout cas celui plébiscité par les entreprises de commerce en ligne, qui le considèrent « comme le levier de développement pour 2013″ selon l’enquête Fevad-LSA (avril 2013). Les effets se font déjà sentir sur la toile : les versions mobiles des sites web se développent, tandis que les actions commerciales se précisent. Les smartphones ajoutent une dimension d’immédiateté (achat coup de cœur) qui séduit bon nombre de web-marketeurs.

Des profils atypiques à former, mais encore peu d’experts

Les acteurs du web ont recours quotidiennement à leur créativité, tout en utilisant de nombreux outils technologiques. Mais cette alliance de connaissances techniques et de marketing ne correspond pas aux standards des profils français. Si les premiers e-marketeur se sont formés sur le tas, les nouveaux candidats bénéficient désormais d’écoles et de formations actualisées.

Mais à ce jour, les profils opérationnels restent rares et les experts sont pris d’assaut. Face à la demande, certains professionnels n’hésitent plus à créer leur propre emploi dans le marketing. Les collaborateurs freelances et auto-entrepreneurs sont d’ailleurs très nombreux, s’inscrivant dans la culture du web.

Selon Jacques Froissant, il manquerait « 50 000 développeurs web en France ». L’auteur cite également une récente étude de la Communauté Européenne qui estimerait à « 900 000 le nombre d’emplois à créer dans les 5 ans à venir » dans le digital.

Des métiers à suivre de près

Les métiers qui semblent promus à une belle progression sont déjà ciblés par les recruteurs :

  • Le contenu est roi, car les moteurs de recherche valorisent de plus en plus un contenu unique, à forte valeur ajoutée et régulièrement actualisé. En ce sens, ils répondent aux exigences des internautes désormais aguerris, mais dopent aussi les métiers pourvoyeurs de contenus (rédacteur web, community manager, storyteller, référenceur SEO, SEM, spécialiste de la vidéo, podcaster, etc.
  • des métiers traditionnels qui se déclinent à la mode digitale (media planner, CRM, responsable presse, vendeur d’espaces publicitaires, e-marchandiser, consultant, etc.)
  • Enfin, un métier phare se distingue, celui de data analyst. Avec l’émergence des réseaux sociaux, les services marketing ont aujourd’hui à disposition une quantité exponentielle de données sur les internautes/clients. Pour devenir des informations exploitables, ces données doivent être stockées, traitées et hiérarchisées : c’est le rôle du data analyst. Avec pour finalité la maîtrise de la fameuse Big Data, qui se dessine comme la colonne vertébrale du web marketing de demain.

 

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