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Critiques Séries : Hello Ladies. Saison 1. Pilot.

Publié le 01 octobre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Hello Ladies // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Cela fait plaisir de voir Stephen Merchant sans Ricky Gervais. J'aime bien Ricky Gervais mais ce dernier commence à avoir le boullard et à faire des trucs pas très bons. Ce n'est que mon humble avis bien évidemment mais Derek, ce n'était pas trop ça. Bref, Hello Ladies est basée sur le stand-up de Stephen Merchant. Co-créée avec Lee Eisenberg (The Office, Bad Teacher) et Gene Stupnitsky (The Office, Bad Teacher), Hello Ladies est une petite surprise dans le monde des comédies. HBO a souvent le faire dans ce registre mais je dois avouer qu'ils ont ici quelque chose de drôle et qui en plus de ça a du potentiel. L'idée de mettre en scène un anglais qui n'est pas spécialement beau mais qui se veut charmant et qui tente de trouver l'amour à Los Angeles c'est assez classique sauf que la manière de le faire est réussie. Cela me rappelle parfois un peu I Just Want My Pants Back en beaucoup plus mature et adulte. C'est bien loin d'être un reproche, c'est même un vrai compliment. Hello Ladies ne cherche pas à enchaîner les gags, ni même les discours drôles mais parvient à faire rire avec la maladresse de son héros.
Un anglais maladroit est à la recherche de la femme de sa vie à Los Angeles. Charmant à sa façon - c'est en tout cas ce dont il est persuadé - et désespéré, il veut infiltrer le milieu glamour des "belles gueules". Malheureusement pour lui, celles-ci ne veulent pas le laisser entrer...

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Le héros, Stuart, est un homme à qui l'on pourrait confier le monde. Il est profondément gentil et au fond, c'est aussi pour cela que l'on ne peut qu'être séduit par ce premier épisode. J'aime bien l'alchimie qu'il y a avec Jessica également. Incarnée par Christine Woods (Perfect Couples, FlashForward), ce personnage apporte un peu de douceur féminine à la série. La série ne tente jamais d'en faire trop et c'est aussi ce qui lui vaut d'être drôle de façon inattendue. Les gags, on ne les voit pas vraiment venir et moi je regarde ce genre de comédies. Ce premier épisode tente de nous présenter un univers assez étrange dans le sens où nous avons tout un tas de choses qui s'accumulent au milieu d'un sujet central. Malgré cela, on s'attache assez rapidement à cette bande de personnages. Que cela soit Stuart ou Jessica, sans parler de Kives, le gars un peu lourd sur les bords incarné par le très bon Kevin Weisman (Alias). Bien entendu, on sent tout de suite dans ce premier épisode qu'il y a une certaine tension entre Jessica et Stuart qui laisse à penser que cela va déraper d'ici la fin de la saison.
Par ailleurs, l'épisode tente de nous convaincre que Jessica est la fille avec qui Stuart devrait être depuis le début. C'est bien orchestré, notamment grâce à une question de rythme. L'épisode fonctionne alors dans un rythme continue, sans jamais vraiment s'arrêter. Tout débute de façon assez légère pour finir en bordel intéressant. Nous allons aussi rencontrer Glenn. C'est celui que Stuart aimerait bien être. Il peut faire ce qu'il veut de sa vie, il s'en fout, il aura toujours ce qu'il veut. Il peut entrer dans tous les clubs, qui va à des soirées à Silver Lake à 3h du matin. C'est un fou comme Stuart aimerait en devenir un sauf qu'il n'a malheureusement pas le truc qui pourrait le transformer. Mais ce premier épisode est en tout cas un exercice intéressant et drôle qui me donne envie de revenir la semaine suivante. En espérant que Hello Ladies ne tombe pas dans les facilités du genre et n'ennui pas par la suite mais je suis tenté de faire confiance à un Stephen Merchant qui a changé d'associés pour une fois ce qui pourrait lui être bénéfique.
Note : 7/10. En bref, un premier épisode de comédie intéressant et drôle.


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