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Starters

Par Nelcie @celinelcie

Un jour chez Virgin (paix à son âme ^^), j’avais repéré la couverture de Starters. Très belle et en même temps un je-ne-sais-quoi de flippant. J’avais noté ça quelque part dans ma tête, pour plus tard. Et puis j’ai remarqué toutes ces critiques très positives.
Alors moi aussi j’ai voulu le lire pour m’en faire ma propre opinion.

Starters

Synopsis

Vous rêvez d’une nouvelle jeunesse ?
Devenez quelqu’un d’autre

Règles s’appliquant à la clientèle de PRIME DESTINATIONS
1 N’oubliez pas que le corps dont vous êtes locataire est celui d’une jeune personne
2 Il vous est strictement interdit de le modifier ou de le blesser
3 Toute activité illicite entraînera l’annulation de votre contrat

Le corps que vous avez loué nous appartient

Mon avis

Euh… comment vous expliquer que malgré des tas de points positifs, je n’ai pas été emballée par ma lecture ? Mouais… je vais essayer ^^

Tout d’abord, j’ai trouvé la 4ème de couverture très bien. Elle nous met sur une piste, on peut faire des suppositions sur ce qui va se passer dans ce roman, mais elle ne dévoile absolument rien. Bref, avant même de commencer ma lecture, je me doutais bien qu’il y aurait une question de rupture de contrat, de modification et peut-être une question de quelqu’un qui ne veut pas rendre le corps loué… Mais pour quelles raisons ? Là était donc le suspens.

L’idée du corps qu’on loue est géniale, autant que terrifiante. La question de l’immortalité n’est pas nouvelle, mais j’ai trouvé que Lissa Price apportait un regard différent de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent. Un regard plus réel, plus humain… et qui dans ce paradoxe fout sacrément les jetons.

L’histoire, qui commence comme une simple dystopie et se termine en une sorte de thriller, ne connait pas de temps mort. Les actions s’enchaînent, Callie – le personnage principal – n’a pas le temps de se reposer sur ses lauriers. Au fur et à mesure que l’on avance dans le livre, les actions se font de plus en plus pressantes, les choses vont crescendo.

Oui, ce roman a vraiment de très beaux points positifs.

Oui mais voilà…

L’histoire a beau être intéressante, l’intrigue prenante, je n’ai pas accroché au style d’écriture de l’auteur. En fait, j’ai eu cette impression que, justement, il n’y avait pas de style. L’écriture m’a paru furieusement impersonnelle, il m’a manqué un petit quelque chose qui m’aurait fait dire que « ah oui, ça y a que cet écrivain qui écrirait ça ».

Et moi, ça m’a dérangé pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, parce que lorsque je lis un livre, j’aime que l’auteur me raconte une histoire, à sa manière, sa façon de voir les choses, son vocabulaire. Starters est bien écrit, c’est vrai, mais c’est tout.

Ensuite, ce manque de style a fait que j’ai trouvé les personnages intéressants, mais pas attachants. J’ai trouvé que les descriptions faites, ou les quelques incursions psychologiques ne rendaient pas honneur à la complexité du personnage principal, Callie.

Finalement, heureusement que l’histoire était intéressante, sinon je crois bien que j’aurais eu du mal à terminer ce livre !

Bon, vous pourriez penser que mes arguments sont un peu léger pour juger un livre. C’est peut-être vrai, mais personnellement ça m’a dérangé. Parce que finalement, Lissa Price m’a raconté une histoire intéressante, mais je n’ai pas réussi à vibrer ou à ressentir quelque émotion. Or, c’est avant tout ce que j’attends lorsque je lis.

En conclusion, je suis très mitigée sur ce livre dont j’attendais mieux. 


Classé dans:Lecture Tagged: dystopie, lecture, Lissa Price, littérature, Starters

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