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Un mental pur et pacifié - Philippe Barraqué

Publié le 04 mars 2013 par Harmonic777888 @phbarraque

foudre sur l'homme Dans la société très perturbée et de violence extrême dans laquelle nous baignons, souvent à nos dépens, la pratique de techniques de pacification du mental est vivement conseillée. Elles évitent bien des désordres psychiques et métaboliques, conséquences inévitables de nos excès émotionnels, de nos paroles et de nos actes désordonnés.

Comprendre ce qui se passe en nous quand la colère nous envahit, quand on perd la maîtrise de soi, recycler cette énergie négative en une force d’amour, telles sont les voies du changement pour parvenir au bonheur.

Parvenir à l’égalité d’âme, à l’équanimité, c'est-à-dire à un détachement et à un état de sérénité face aux événements extérieurs, est la meilleure stratégie personnelle pour affronter le quotidien, l’accueillir et l’accepter même si cela s’avère difficile.

Combien de conflits, qui débutent la plupart du temps par un incident futile, pourraient être désamorcées en rendant plus fluide et plus souple notre esprit égotique. C’est ce que nous convie à pratiquer Pema Chödron qui transmet un enseignement bouddhiste tibétain clair, sensible et ancré dans le présent.

Voilà les conseils qu’elle nous prodigue pour fluidifier notre esprit, être simplement connecté à notre nature profonde, à l’humain.

« C’est facile de continuer à se raidir dans la colère et l’indignation, même après des années de pratique. Cependant, si on peut entrer en contact avec la vulnérabilité et avec l’énergie vive du ressentiment, de la rage ou de tout autre sentiment, une perspective plus vaste peut affleurer.

Dès qu’on choisit de rester avec l’énergie au lieu de passer à l’acte ou de la réprimer, on s’entraîne à l’équanimité, à ne pas en rester à qui a tort, qui a raison… On s’exerce à prendre sur le fait son esprit que des opinions arrêtées figent et on fait de son mieux pour l’assouplir. Grâce à cette souplesse, les barrières tombent.

S’exercer à l’équanimité sur le terrain consiste, par exemple, à marcher dans la rue avec l’intention de rester aussi éveillé que possible face à tous les êtres qu’on y rencontre. C’est s’entraîner à être honnête envers soi-même sur le plan émotionnel et à devenir plus disponible aux autres. En croisant les gens, on se contente de remarquer si on s’ouvre ou si on se ferme. On observe si on éprouve de l’attraction, de la répulsion ou de l’indifférence, sans ajouter quoi que ce soit comme jugement de son cru. On peut avoir de la compassion envers quelqu’un qui semble déprimé, ou être ragaillardi par quelqu’un qui se sourit à lui-même. On peut éprouver de la peur ou de la répulsion envers quelqu’un d’autre sans même savoir pourquoi. La base de la pratique c’est remarquer où on s’ouvre et où on se ferme, sans louange ni blâme. Pratiquer de cette manière, ne serait-ce qu’en longeant un pâté de maisons, peut être révélateur. »

Philippe Barraqué

musicothérapeute

musicologue

www.planetevoix.net

www.stop-acouphenes.fr

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