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Critique: blue jasmine

Par Cinedingue @cinedingue

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Alors qu’elle voit sa vie voler en éclat et son mariage avec Hal, un homme d’affaire fortuné, battre sérieusement de l’aile, Jasmine quitte son New York raffiné et mondain pour San Francisco et s’installe dans le modeste appartement de sa soeur Ginger afin de remettre de l’ordre dans sa vie.

Après son escapade en Europe avec des films comme Match Point, Vicky Cristina Barcelona, Minuit à Paris ou To Rome With Love, Woody Allen revient aux Etats-Unis et plus précisément à New-York et San Francisco. Changement de décor donc mais aussi changement de ton: Blue Jasmine, s’il bénéficie toujours des dialogues incisifs de Woody Allen, penche beaucoup plus du côté du mélodrame que de la fantaisie allenienne. S’il fait immanquablement penser à un Tramway Nommé Désir et si évidemment Jasmine évoque clairement Blanche Dubois, le film d’Allen a la même charge dramatique qu’Alice ou Maris et Femmes. Le récit de la vie de Jasmine, construit en flash backs, dont le mari semble être un clone de Madoff, est souvent bourré d’humour mais devient de plus en plus sombre jusqu’à un final vraiment émouvant.

Si à 77 ans et après tant de films, Woody Allen parvient encore à nous surprendre, son interprète n’y est pas pour rien. Cate Blanchett offre avec Jasmine une de ces prestations époustouflantes qui sentent l’Oscar à plein nez! Vivement l’année prochaine et le prochain Allen!

NOTE: 8.5/10

 


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