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La comédie du monde

Publié le 14 octobre 2013 par Anargala
A quoi bon la richesse ?
A quoi bon le pouvoir ?
A quoi bon le corps ?
A quoi bon ces efforts ?
Quelques jours suffisent au Temps
Pour tout défaire.
La sagesse selon Vashisth, 1, 18, 39
Voyez cette vieille femme. Elle survit dans un bidonville de Calcutta. Elle est pourtant l'arrière-petite fille de Bahadur Shah Zafar, un roi moghol dont les richesses rendaient jaloux les souverains anglais :
Destitute: Her relatives once ruled over a mighty empire, but now she barely has enough money to look after her family of her six children, five daughters and one son
La police peut surgir n'importe quand, des juges vous envoyer en prison : juste un concoure de circonstances. Une méprise, une confusion. Une malheureuse coïncidence. Voilà le samsâra. Nous sommes conscience infinie, à jamais bienheureuse. Mais, par une suite de hasards et de faux-semblants, nous croyons êtres des créatures mortelles, un personnage soumis au destin.
Ecoutez cet homme chanter un poème de Kabir : "Le cygne est reparti seul de cette foire qu'est le spectacle du monde..." Ce chanteur, K. Gandharva, était un enfant prodige. A l'aurore de la jeunesse, il est terrassé par la polio. Plus de poumons. De cette terrible épreuve, il sortira un nouveau style de chant :

Autre poème de Kabir chanté par K. Gandharva, "Tout est magie d'illusion, Mâyâ..." :

La vie est une succession de beaux rêves et de cauchemars. Réveillons-nous.

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