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OL : Vercoutre monte au front

Publié le 14 octobre 2013 par Ptimek

Victime d’une rupture des ligaments croisés antérieurs fin avril, Rémy Vercoutre voit enfin le bout du tunnel. Mais dans une interview accordée au Progrès, le gardien de l’OL ne s’est pas montré très tendre à l’égard de ses partenaires, coupables selon lui de ne pas faire les efforts nécessaires pour sortir le club de sa situation critique. « Si on en est là, c’est parce qu’on l’a mérité quelque part« , a-t-il avancé.

Certains l’avaient sans doute oublié. Mais Rémy Vercoutre, absent des terrains depuis plus de six mois en raison d’une rupture des ligaments croisés, est plutôt du genre à dire les choses comme il les ressent. Dans les colonnes du Progrès, le dernier rempart des Gones n’a pas caché que la situation de l’OL l’inquiétait, le club pointant à une bien triste 14e place en Ligue 1. « Si on en est là, c’est parce qu’on l’a mérité quelque part. Donc maintenant, il faut passer à l’action et arrêter de se tourmenter avec ces tensions, ces problèmes qui font qu’à un moment donné on ne fait pas le nécessaire sur le terrain. A 100 % de nos possibilités, on ne serait pas là. Donc, on ne se respecte pas nous-mêmes », a-t-il avancé.

« Faire les efforts au quotidien »

Désireux de remobiliser des troupes qui n’ont remporté qu’une seule rencontre lors des onze derniers rendez-vous, Vercoutre cherche avant tout à piquer au vif ses partenaires pour changer la donne.« Dans le vestiaire, il faut prendre ses responsabilités et assumer certains statuts que des joueurs ont voulus, que des joueurs ont eu par le club. Mais ça, il ne faut pas l’assumer le samedi soir à 20h. Il faut faire les efforts au quotidien. »

Présent dans les tribunes à la Mosson lors de la déroute lyonnaise (5-1), le portier des Gones avoue avoir vécu un réel calvaire. « A Montpellier, j’ai voulu aller voir le match, mais j’ai passé 90 minutes horribles. »reconnaît-il. « Aujourd’hui, ce qui me dérange, c’est que l’on est trop à se cacher pour que l’on ne se fasse pas tirer dessus en cas de mauvaise performance. Quand on est mauvais, il faut l’assumer. Il n’y a pas assez d’unité dans notre vestiaire pour que l’on relève la tête quand un joueur fait une erreur ». Le message est passé, bien passé.


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