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Festival du film Ecologique de Bourges 2013 : 6 oeuvres récompensées

Publié le 15 octobre 2013 par Bioaddict @bioaddict
Six oeuvres cinématographiques viennent d'être primées par le jury du 9ème Festival International du Film Ecologique qui vient de se tenir à Bourges (France). Voici le Palmarès. Festival du film Ecologique de Bourges 2013 : 6 oeuvres récompensées ¤¤ Sur le même thème   Festival du film Ecologique de Bourges 2013 : 6 oeuvres récompensées "Nos enfants nous accuseront" : L'interview vérité de la productrice du film Into Eternity : un film au coeur du débat sur le nucléaire Into Eternity : un film au coeur du débat sur le nucléaire Festival du film Ecologique de Bourges 2013 : 6 oeuvres récompensées "Notre poison quotidien" : à découvrir en DVD James Bond : le militant anti-nucléaire du cinéma ? James Bond : le militant anti-nucléaire du cinéma ? The End of the Line, L'océan en voie d'épuisement : lancement du film choc contre la surpêche The End of the Line, L'océan en voie d'épuisement : lancement du film choc contre la surpêche OK
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Le Jury présidé par Marc Jolivet, humoriste très engagé en faveur de l'écologie a décerné les Prix suivants :

- Le " Prix du Meilleur documentaire et Arbre d'or " , doté de 7 500 €, a été attribué à " JUNGLE D'EAU DOUCE - LA VIE SECRÈTE DES GRAVIÈRES ", un documentaire de 52 minutes réalisé par Serge Dumont, Frank Nischk, Sarah Zierul et Thomas Weidenbach, et produit par Seppia SARL en coproduction avec Längengrad Filmproduktion - Arte France.

" Le film nous invite à plonger dans un monde aussi mystérieux que fascinant : celui d'un petit lac artificiel, dont l'histoire ressemble à un conte de fées. Créé à l'origine pour extraire du gravier, puis abandonné, un miracle écologique est en train de s'y produire : c'est tout un biotope qui y renaît et forme un véritable refuge pour des espèces rares et menacées. Au travers d'images saisissantes, pendant un an, nous allons observer la vie des poissons, des oiseaux et des mammifères qui peuplent ce petit lac et ses alentours ".

- Le Prix du Meilleur documentaire ex aequo, doté de 2 500 €, a été décerné à " DES ABEILLES ET DES HOMMES " un documentaire de 90 minutes réalisé par Markus Imhoof et distribué par " Jour2fête "

" Entre 50 et 90% des abeilles ont disparu depuis quinze ans. Cette épidémie, d'une violence et d'une ampleur phénoménale, est en train de se propager de ruche en ruche sur toute la planète. Partout, le même scénario : par milliards, les abeilles quittent leurs ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun prédateur visible. Arrivée sur Terre 60 millions d'années avant l'homme, l'Apis mellifera (l'abeille à miel) est aussi indispensable à notre économie qu'à notre survie. Aujourd'hui, nous avons tous de quoi être préoccupés : 80% des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, pas de pollinisation, donc pratiquement plus de fruits, ni légumes ".

- Le Prix de la Meilleure fiction, doté de 5 000 €, a été attribué à " LES BETES DU SUD SAUVAGE " un film de 92 minutes réalisé par Benh Zeitlin et distribué par Arp Sélection Sarl.

" Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père. Brusquement, la nature s'emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d'aurochs. Avec la montée des eaux, l'irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue ".

- Le Prix du Meilleur reportage, doté de 5 000 €, a été décerné à " LES DESSOUS DE LA MONDIALISATION - LES CREVETTES DE LA DISCORDE ". Ce film d'une durée de 27 minutes a été réalisé par Nicolas Grimard et est produit par Wild Angle Productions.

" Autrefois aliment de luxe, la crevette s'est démocratisée pour devenir le premier produit de la mer exporté dans le monde. Chaque année, 25 000 tonnes de ces crustacés terminent dans nos assiettes. L'Equateur est le premier fournisseur français. Depuis la fin des années 1970, ce petit pays d'Amérique Latine a misé sur l'aquaculture pour se développer. Il est devenu le 5ème exportateur mondial. Cette industrie, très lucrative, profite essentiellement à une poignée de gros éleveurs. Elle a surtout des conséquences environnementales et sociales désastreuses. Pour creuser les bassins des mégas fermes d'élevages, les industriels ont rasé une grande partie des forêts de mangroves qui bordent l'Océan Pacifique. En s'attaquant à cet écosystème unique, les éleveurs mettent en péril les ressources des pêcheurs artisanaux et des terres ancestrales qu'ils occupaient ".

- Le Prix des lycéens, doté de 2 500 €, a été attribué à " LE SCANDALE DU GASPILLAGE ALIMENTAIRE ". Ce film d'une durée de 50 minutes a été réalisé par Marie-Pierre Raimbault avec la participation de France Télévisions.

" Des poubelles qui regorgent de produits comestibles, des hypermarchés qui jettent des produits frais dont la date limite de vente permet la consommation pendant encore quatre jours, des tonnes de poisson ou de fruits et légumes qui finissent dans les broyeurs... Les Français jettent en moyenne 21% des aliments qu'ils achètent, ce qui représente presque 6 millions de tonnes de déchets alimentaires, soit 20 kg par an et par habitant. Un scandale, à l'heure où huit millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Qui est responsable d'une telle aberration ? Comment est-on passé d'une culture du respect de la nourriture, à celle de l'hyperconsommation ? Dans ce documentaire, Marie-Pierre Raimbault a enquêté sur ce gâchis à grande échelle et plongé sa caméra dans les poubelles ".

- Le Prix Ushuaïa a été décerné à " LES MOISSONS DU FUTUR ", un film de 96 minutes réalisé par Marie-Monique Robin et produit par " M2R Films " en coproduction avec Arte France-CFRT-SOS Faim Belgique.

"En appliquant à la terre des recettes industrielles, l'agriculture est en train de créer les conditions de sa propre perte " affirmait, en 2011, Olivier de Schutter, rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation des Nations-Unies, alerté par la crise alimentaire de 2007-08. Lancée après la guerre sous le nom de " Révolution verte ", cette agriculture industrielle n'est pas parvenue à nourrir le monde, a épuisé les sols, les ressources en eau et la biodiversité. Elle a largement participé au réchauffement climatique... Croisant les témoignages d'agriculteurs, d'agronomes, d'économistes, de responsables politiques et d'organisations internationales sur 4 continents (Afrique, Asie, Amérique du Nord et Europe), Marie-Monique Robin mène l'enquête. Avec Les moissons du futur, on découvre qu'un autre modèle agricole et commercial, innovant et productif, a déjà fait ses preuves en restituant aux paysans un rôle clé dans l'avenir de l'humanité ".

Des films à voir et revoir et à recommander à tous ceux qui n'ont pas encore la fibre écologique.

Mathilde Emery


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