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Alienator

Publié le 17 octobre 2013 par Olivier Walmacq

alienator

Genre: science fiction
Durée: 1h30
Année: 1989


l'histoire: Après s'être évadé d'un pénitencier spatial, Kol, un criminel, atterrit sur Terre et se retrouve pourchassé par l'Alienator, un androïde invincible et invulnérable. 

La critique d'Alice In Oliver:

A la question, pourquoi l'acteur Jan-Michael Vincent a-t-il sombré dans la dépression et l'alcoolisme ? La réponse tient probablement en un nom: Alienator ! Cette production du pauvre est réalisée par un certain Fred Olen Ray en 1989. Vous ne connaissez pas ce cinéaste ?
Pourtant, ce dernier a surtout signé des sous-Jurassic Park et des sous-Alien. Au hasard, nous citerons Alien Dead, Biohazard, Dead Space, Bad Girls From Mars ou encore L'Attaque de la Pin-Up Géante.

Evidemment, avec une filmographie pareille, il n'y a pas grand chose à attendre de ce zeddard. Hélas, Alienator n'échappe pas à la règle. Sur la forme, il s'agit d'un Terminator féminin. Oui, vous avez bien lu... Doté d'un budget proche du néant, à savoir la totalité d'un SMIC albanais, Alienator réunit un casting de bras cassés. Comme je l'ai déjà souligné, l'acteur Jan-Michael Vincent, connu pour son rôle dans la série Supercopter, fait partie de la distribution.
Viennent également s'ajouter John Phillip Law, véritable spécialiste de la série B fauchée, et une certaine Teagan Clive.

Vous ne connaissez pas cette actrice ? Rassurez-vous, c'est normal ! Pour information, l'actrice interprète le cyborg de service. Comment décrire cette nouvelle terreur cybernétique ? Il s'agit d'un mixe entre Arnold Schwarzenegger, Dolph Lundgren et le chanteur du groupe de rock Kiss.
Oui, je sais... Le mélange paraît totalement improbable et je vous sens sceptiques... C'est aussi pour cette raison que je vous propose de visionner une petite photographie de notre robot aux courbes généreuses. Attention, je préfère vous prévenir: ça pique les yeux et ça fait mal au cul !

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Alors, c'est de la bonne hein ? Avouez que vous n'êtes pas déçus ! Evidemment, avec une créature pareille, qui plus est, affublée d'une coiffure à coucher dehors et d'un déguisement digne des pires carnavals pour pochetrons, le fim a bien du mal à convaincre.
Le scénario est lui aussi très mince. Attention, SPOILERS ! Un meurtrier, Kol, s'évade d'un pénitencier spatial et atterrit sur Terre. Une fois arrivé sur notre planète, notre extraterrestre (de forme humaine et qui parle notre langage) est accueilli par les habitants d'une petite communauté et son shérif local.

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Bientôt, Kol et les habitants de la petite ville vont devoir affronter notre androïde élevé aux stéroïdes. Bien sûr, Clive Teagan est la véritable star (enfin... star...) du film. Chacune de ses apparitions condamne cette bisserie à une série de fous-rires involontaires.
Quant à notre cyborg de pacotille, celui-ci est muni d'une sorte de fusil laser. Sur ce dernier point, Alienator enchaîne les moments nazebroques à grand coup d'effets pyrotechniques, pour le moins minables. Bref, dans son genre, Alienator reste une véritable curiosité sur le baromètre du nanar et devrait ravir les amateurs du genre, soit trois personnes dans le monde.

Note: quand je dis non, c'est non !
Note nanardeuse: 17/20


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