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La pêche au vif

Publié le 24 avril 2008 par Moerell
Cet article n'est encore qu'une ébauche ! Il sera complété dans les semaines qui arrivent...
Pêche boudée par certains pays européens à cause de l'utilisation de poissonnets vivants comme appâts, la pêche au vif est encore pratiquée en France, et prouve régulièrement son efficacité. Ce mode de pêche a ses avantages et ses inconvénients, néanmoins il reste profondément ancré dans la culture populaire. Le but est de permettre la capture de poissons carnassiers en utilisant des poissons vivants. D'où le nom de la pêche au vif.
Bien sûr, on peut préférer la pêche aux leurres, qui va demander davantage de prospection, moins de contraintes au niveau de la conservation des poissonnets, une action de pêche permanente, ... La pêche au vif souffre assez injustement d'une image de pêche inactive, de pêcheurs du dimanche, de manque de technique. Pourtant, même si sa mise en place est assez facile à apprendre, des subtilités nous échappent parfois, et elle peut s'avérer un complément efficace lors d'une sortie itinérante (en barque par exemple).
Le matériel
Suivant les montages de la pêche au vif (nous les verrons plus loin), le matériel peut être sensiblement variable. Ce petit tour d'horizon ne se veut pas complet, il doit être considéré à titre indicatif.
Pour pêcher au vif, il faut un ensemble canne et moulinet. Il existe des solutions complètes pour des sommes très modiques. Des cannes télescopiques avec des moulinets pour 15 € seulement sont monnaie courante chez les détaillants. Si vous ne cherchez pas des lancers trop lointains, ni même porter la canne en action de pêche, ces ensembles peuvent amplement suffire. Les avantages des cannes télescopiques dans la pêche au vif, sont qu'elles peuvent rester montées entre les sorties de pêche, et bien sûr qu'elles offrent un faible encombrement.
Par contre, si on souhaite lancer beaucoup plus loin, il faut mettre davantage le prix sur le moulinet. Avec une bobine conique, vous lancerez sans difficulté. Enfin, si vous optez pour une pêche le long des berges (à roder), misez sur une canne légère, en fibre de carbone, avec plusieurs emmanchements.
En fonction des poissons recherchés, il faudra aussi adapter le diamètre de vos fils. Garnissez les bobines de vos moulinets avec des fils de bonne qualité, un maximum de 35/100 ne doit pas être dépassé. En négliger la qualité est souvent la cause de perruques, qui ponctuent d'injures les sorties de pêche. Le fil réservé au montage des hameçons doit allier discrétion et résistance. Le brochet, quand à lui, ne doit pas être négocié avec du nylon : ses dents coupantes auraient tôt fait de le sectionner. De la crinelle acier est alors le choix qui s'impose, souple et résistante.
Les flotteurs sont vos alliés pour le montage de lignes flottantes. Le choix de leur taille se fait en fonction de la taille des poissonnets qui vont être présentés. Si vous achetez un flotteur, vous pouvez lire dessus le grammage nécessaire à son lest. La masse en grammes indiquent la masse que vous devez utiliser en plombs. La plupart des bouchons sont coulissants, ce qui va donner des montages compacts et maniables.
Associés aux flotteurs, vous trouverez aussi des stop-flots, dont le rôle consiste à bloquer la ligne, et par conséquent définir la profondeur de pêche. Ils sont spécifiques à un diamètre de fil. Ils servent à bloquer la ligne d'une manière générale, et leur utilisation peut être variée.
Les émerillons sont aussi nécessaires pour empêcher le fil de vriller. Choisissez-les fonction de la résistance globale du montage. Des émerillons trop gros sont ridicules, trop fragiles il vont mettre en doute la solidité globale de la ligne.
Pour armer vos vifs, il faut prévoir des hameçons adaptés, c'est à dire qu'il vont dépendre de la taille du poissonnet et du type de ferrage que vous souhaitez effectuer (nous verrons cela dans les montages). Prenez des hameçons résistants, bien affutés. Ils doivent permettre des ferrages impeccables. Vous avez le choix entre des hameçons triples, doubles... voire simples.
Les montages
Ce ne sont que des bases de montage. On peut facilement en imaginer d'autres, à partir de ceux-ci, les améliorer. (A venir)
1- Ligne flottante classique:
Le montage de base par excellence. Il est parfaitement adapté aux plans d'eau calmes, même s'il peut être utilisé en pêche à roder. A noter la présence du stop-flot au dessus du flotteur, qui bloque la ligne et définit ainsi la profondeur de pêche. L'olivette viendra buter sur un stop flot ou une bille de manière à ne pas agresser le noeud de l'émerillon (toute casse est meilleure à prévenir qu'à guérir). Ce montage permet de traquer le brochet, mais aussi la perche, le silure (certains utilisent le clonk), la truite, le chevesne et même le sandre.
Choix des vifs et conservation

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