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Les primes postales génèrent-elles de la rentabilité ?

Publié le 22 octobre 2013 par Philanthropie

primes

Je crois que les primes postales me dépriment. Pas vous ? Bon, j’exagère peut-être un peu. Mais ces jours-ci j’en reçois tellement dans ma boîte aux lettres, envoyées par divers OBNL, que je me demande bien comment chacune de ces campagnes de financement peuvent afficher une rentabilité.

Ça m’inquiète. Comme n’importe quel donateur, je me pose des questions quand j’ouvre une enveloppe contenant une des nombreuses variétés de primes ayant pour but de me convaincre de faire un don :

  • Combien ça coûte tout ça ?
  • Combien faut-il de dons pour payer le frais de production ?
  • Est-ce que je fais un don pour la cause ou par culpabilité ?

Il faut dire que l’automne est une période durant laquelle la boîte aux lettres se remplit vite. Et on dirait que mon adresse se retrouve dans quelques fichiers de donateurs qui sont échangés entre plusieurs OBNL.

Résultat ? À chaque fin d’année, je reçois une quantité surprenante d’auto-collants postaux, au moins un agenda, des cartes de Noel accompagnant d’autres collants et un crayon, une pièce de 5 sous et un calendrier. Tout ça en l’espace d’environ 3-4 semaines …

Au-delà de la question de la rentabilité que je considère improbable pour plusieurs OBNL,  on doit réfléchir aussi à l’image que ça projette de l’organisme?

Certaines primes "symboliques" sont touchantes et peuvent aider à la sensibilisation (ex: l’association des aveugles canadiens qui m’envoie une paire de lunettes pour aveugle à même son enveloppe et qui m’invite ne plus voir pour quelques instants) . Mais d’autres primes sont "Fabriqué en Chine", peu environnementales et envoient un drôle de message aux donateurs.

Mais vous savez quoi ? Selon moi, si on reçoit encore des primes postales, il doit y avoir une bonne raison. Les OBNL de dépensent pas inutilement et sont très près de leur argent. Tous les OBNL suivent minutieusement le retour sur investissement de leurs efforts de marketing.

Alors, si ça continue, c’est parce qu’une partie de la population est réceptive à cette approche et ce canal de communication : les baby boomers et les "séniors" qui sont les deux générations qui donnent le plus selon les statistiques.



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