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Trail world tour, Via Francigena, étape 17, Besançon au bout du chemin

Publié le 31 octobre 2013 par Sylvainbazin

C'est une longue étape, 63 kilomètres,  qui m'a conduit ce soir à Besançon. De la ville, je n'ai pour l'instant pas vu grand chose. Je suis arrivé dans les faubourgs à la tombée de la nuit,  la faute à la distance importante parcourue aujourd'hui et à cette fichue heure d'hiver qui ne m'arrange guère,  et j'ai marché jusqu'à la gare, située un peu avant le centre ville sur mon chemin. J'étais un peu fatigué et bien content de rentrer me reposer dans le premier hôtel venu.
Cependant,  si la fatigue est bien là,  je suis assez content de ma marche du jour d'un point de vue de la forme physique. Je n'ai pas eu trop de mal, j'ai avancé bien régulièrement et assez vite. Globalement d'ailleurs, si je fais un petit point sur mon état après plus de deux semaines de voyage,  ça va plutôt bien.
J'ai très peu de soucis de pieds, beaucoup moins que j'en avais connu notamment sur le Saint Jacques et au Japon. Les journées sont certes éprouvantes mais pour l'instant,  j'arrive à bien enchaîner sans lassitude. Mais le chemin est encore très long.
Un long chemin,  c'est à une autre échelle aussi ce qui m'attendait ce matin lorsque je suis reparti de Dampierre sur Salon.
J'ai tout de suite, en quittant cette jolie petite ville au bord de l'eau,  été frappé par la fraîcheur bien plus sensible que les jours précédents. Un monsieur gratte les vitres de sa voiture "C'est la première fois cette année. " me dit il. Mais un beau soleil, qui perce plus vite la brume qu'hier,  commence vite à me réchauffer.
Je passe vite d'une rivière à l'autre: je suis en effet maintenant les bords de la Saône,  splendides sous la belle lumière matinale. Je marche ainsi de petits villages en hameaux, sur des routes très secondaires,  où la circulation semble se réduire à la voiture du facteur ou au tracteur local. Comme hier, mes rencontres consistent surtout en vaches et chevaux,  que je salue. Quelques chiens aussi, mais pas toujours aimables.
Les villages sont beaux, semblent même assez cossus. Bien bâtis. De belles pierres, comme à Prasle le Château. Par contre, ils sont très peu fournis en commerces. Rien, rien d'ouvert avant Cussey sur l'Ognon (une rivière de plus et un site pas vilain), où je m'offre une petite pause, mais il est déjà 16h et Besançon n'est déjà plus si loin. Avant cela, je n'avais quasiment pas arrêter de marcher d'un bon pas.
Après ce village qui marque déjà l'approche de la ville, je retrouve le balisage jaune vu hier et décide de le suivre jusqu'aux portes de Besançon,  laissant mon guide rangé. Bien m'en prend car le marquage me conduit bien, à travers de petits chemins pas désagréables jusqu'à la zone pas très marrante de l'école Valentin,  un vasre centre commercial plein de voitures.
C'est d'ailleurs là que la nuit surprend ma marche, mais je n'ai donc plus que quelques kilomètres pour rejoindre la gare de Besançon (que je traverse d'ailleurs juste avant de parvenir à l'étape,  le temps de jeter un coup d'oeil au kiosque).

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