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157 –astrogenese standard : encore un effort !

Publié le 04 novembre 2013 par Jeanjacques

1 - EXTRAITS D’ UN ARTICLE

Les conditions physiques dans les nuages interstellaires qui donnent naissance aux étoiles sont encore mal connues. En particulier dans les cœurs denses, berceaux des étoiles, la température (La température d'un système est une fonction croissante du degré d'agitation thermique des particules, c'est-à-dire de...) est si froide que les molécules se condensent en glaces sur les grains de poussière, et l'on manque d'informations. Une équipe de chercheurs animée par un astronome de l'Observatoire de Paris (Paris est une ville française, capitale de la France et le chef-lieu de la région d’Île-de-France. Cette ville...) vient de cartographier un de ces cœurs pré-stellaires, en se servant des molécules qui sont les dernières à "geler": N2H+ et N2D+. Leurs modèles montrent que la température descend jusqu'à 7 degrés à peine au-dessus du zéro absolu dans ce nuage.

A partir d'un modèle de transfert radiatif, il a été possible de déduire les paramètres qui décrivent le mieux le coeur pré-stellaire au centre de cette image. Le cœur est encore plus froid que ce qui était proposé à ce jour (Le jour ou la journée est l'intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est la période entre deux...), descendant à seulement 7 K au-dessus du zéro absolu. Dans ces conditions extrêmes de température, et loin à l'intérieur du nuage, même les molécules azotées disparaissent de la phase (Le mot phase peut avoir plusieurs significations, il employé dans plusieurs domaines et principalement en...) gazeuse, ce qui signifie que, soit elles, soit leurs molécules mères (comme N2) viennent se coller sur les grains. Dans cette zone extrêmement froide, où la turbulence disparaît également, toutes les conditions semblent réunies pour que l'effondrement commence et mène à la formation d'une étoile. Mais les astronomes ne comprennent pas comment on passe d'un nuage moléculaire inerte à cet astre brillant.
«Il nous manque un morceau du puzzle, explique Laurent Vigroux, directeur de l'Institut d'astrophysique de Paris. Nous n'avons encore jamais vu l'étape de la condensation du nuage.» Car cet épisode de la gestation se déroule à des températures froides, uniquement visibles en ondes radio et infrarouge. Lorsque les télescopes optiques parviennent à déceler une lueur au sein d'un nuage, il est déjà trop tard : l'étoile est née ou sur le point de naître.

2 - EXTRAIT DU SITE D’OLIVIER HARTMANSHENN: http://olivier.blogs.nouvelobs.com/archive/2013/11/03/demain-suite-un-paradigme-qui-tombe-511674.html

Le paradigme sou tendant le diagrammeHERSPRUNG / RUSSELde formation des étoiles et des galaxies et de leur évolution ( donc la synthèse des éléments )SERAIT IL EN TRAIN D’ETREBOULEVERSE ?????

Copier-coller du site HERSHELL) ce que propose Philippe André, astrophysicien au CEA et coordinateur du programme Gould Belt/Herschel, qui  va plus loin ET ANNONCE UN NOUVEAU PARADIGME POUR LA FORMATION DES ETOILES. Exit le concept de naissance d'étoiles isolées dans un nuage sphérique : les étoiles naissent en grappe dans des filaments. Tout d'abord les nuages moléculaires, zones gazeuses quasiment vides mais sur des dimensions gigantesques (100 années-lumière), sont structurés en filaments par la turbulence provoquée par des propagations de flots ou de chocs dans le milieu interstellaire. Ce n'est donc pas la gravité qui intervient à ce stade, mais la dissipation des turbulences laissant derrière elles des zones plus denses. Attention cela reste vertigineusement peu dense à l'échelle humaine: 1000 à 10000 atomes d'hydrogène dans un dé à coudre ! Des milliers de milliards de milliards de fois moins dense que l'air."

"Ensuite les filaments sont nourris par des petits canaux de gaz perpendiculaires, et grossissent jusqu'à atteindre une masse critique, propice à la formation des étoiles: ~50 masses solaires par années-lumière le long des filaments. Quand la masse critique est dépassée, le filament se fragmente, et localement ces fragments de gaz ou coeurs préstellaires s'effondrent. Eventuellement chacun formera une étoile, 100 000 ans plus tard !"

COMMENTAIRES

Dans l’article (1) l’affirmation « toutes les conditions semblent réunies pour que l'effondrement commence et mène à la formation d'une étoile. » est du type même de la pétition de principe auto-réalisatrice puisque quelques lignes plus loin on rajoute « : Nous n'avons encore jamais vu l'étape de la condensation du nuage Lorsque les télescopes optiques parviennent à déceler une lueur au sein d'un nuage, il est déjà trop tard : l'étoile est née ou sur le point de naître. »

Ainsi, l’élément clef de la théorie standard de l’autogenèse contemporaine n’a fait l’objet d’aucune confirmation observationnelle. Résolument opposé depuis des années à ce modèle, c’est donc sans surprise que les résultats du colloque récent traitant des résultats de l'observatoire spatial Herschel de l'ESA annonce une possible remise en cause du paradigme dominant quant au mode de naissance des étoiles.

Malheureusement, nous restons dans le cadre mental de la théorie de l’effondrement puisque les« filaments sont nourris par des petits canaux de gaz perpendiculaires, et grossissent jusqu'à atteindre une masse critique, propice à la formation des étoiles » Or, rien ne prouve que ces filaments doivent grossir pour se condenser selon le modèle classique de l’effondrement gravitationnel, nous avons affaire ici aussi à une prédiction auto-réalisatrice issue de l’application stricte de la théorie dominante.

De plus : « Ces tresses sont le siège de flambées de formation d'étoiles, c'est à dire des événements violents et rapides qui forment des amas d'étoiles massives, par accrétion violente et sporadique de gaz le long des filaments. Ce scénario, plus général qu'il n'y paraît en regard du grand nombre d'étoiles se formant dans ces tresses, est en contradiction complète avec l'idée de formation stellaire isolée jusqu'ici acceptée. »

La question est alors de savoir si ces tresses sont antérieurs à la formation de l’étoile ou émis par celle-ci déjà formée.

Pour notre part, nous optons pour la deuxième hypothèse puisquenous avons proposé ici un tout autre modèle d’astrogenèse qui envisage une autoconstitution des étoiles par prélèvement de la substance de l’espace à la suite d’une onde de choc suscitant des naissance stellaires par grappes.

Il semble bien que les récentes observations d’Herschel vont bien dans notre direction, s’il était précisél’origine de ces tresses. Donc, encore un effort et nous aurons l’immense satisfaction d’assister à un changement majeur dans notre conception de la genèse de l' univers.


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