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Quand subitement je me suis demandé si je n'allais pas trop maigrir… p'tite salade et folie aux fraises enchantillées…

Publié le 20 février 2008 par Dorian
Ça y est j'y suis presque, mes petites nanalyses ne me comparent plus à un canard gras caramélisé au miel, j'y suis presque, encore un p'tit effort, qu'elle m'a dit ma médecin, et c'est bon vous pourrez manger normalement ! Le problème c'est que son " normal " à elle pour moi c'est de la nourriture de bonze en période de jeûne, et encore, un qui serait neurasthénique et chipoteur… non aujourd'hui je ne vais pas manger ma demi-rondelle de carotte, je vais attendre les beaux jours… manger normalement quoi !
Bon faut dire qu'avec ses prescriptions je me reconnais à peine le matin dans ma glace … j'ai l'impression d'avoir tellement maigri que j'hésite à me regarder de profil des fois que j'arrive même plus à me voir… Et puis comme je suis du genre pas vraiment pessimiste, mais quand même on se renseigne, un jour j'ai demandé à Marie, tu crois qu'à force de maigrir on peut disparaître ? Là elle a regardé en l'air avec plein de blanc dans les yeux ce qui chez elle veut dire, espèce de demeuré que tu es c'est ton esprit qui a disparu ! Faut dire que Marie elle a toujours été très forte pour faire des vachement longues phrases rien qu'avec un regard… C'est quand même pas de ma faute à moi si je suis un tantinet hypocondriaque et que je pense d'abord au pire avant de réfléchir un peu et de trouver encore… pire…
Ça a toujours été comme ça, quand je me m'entaille un doigt d'abord je vais penser qu'il est tranché en deux et dans le sens de la longueur en plus… et puis comme ça ne saigne même pas je relativise ma terrible blessure, la blessure, mais pas les conséquences… Là j'imagine que je vais m'attraper le tétanos, ou la gangrène ou la lèpre du doigt coupé ou je ne sais pas quoi de pire encore ! Même quand je suis seulement enrhumé j'imagine le pire, que c'est pas un rhume, que c'est un ragondin du nez que j'ai attrapé et qu'il est en train de se liquéfier dedans… oui je sais dit comme ça, mais dans le feu de l'action… et puis ça doit pouvoir arriver d'abord ! Et puis finalement j'en guéri toujours de ces terribles maladies mais c'est à force d'efforts, d'abnégation et des soins infirmiers de Marie… alors je relativise un peu…

Donc quand j'ai su que j'y étais presque je me suis dit que ce n'était pas si grave que ça, et que je pourrais peut-être baisser un peu la garde, un tout petit peu juste histoire de voir si mes dents arrivent encore à mâcher sans qu'elles tombent les unes… enfin juste voir si je savais encore manger !
Et j'ai commencé à préparer à manger forcément… et forcément aussi j'ai " spontanément " pensé à la sainte trilogie du régimiste, soupe, salade et peau d'rien ! Et comme je venais de finir mes 8 litres de bouillon translucide je me suis dit qu'une petite salade…
Et tout se passait bien jusqu'au moment où pour me préparer ma petite sauce je me suis dit, une petite cuillère à café de crème fraîche, ça peut pas vraiment te faire de mal… pas vraiment…
Et quand Marie est rentrée elle m'a retrouvé avec des moustaches de crème dévorant à même l'assiette un redoutable plaisir enchantillé... Elle m'a regardé et a juste dit, t'as pas peur de t'attraper un foie gras toi ? j'ai juste réussi à balbutier ça… ça s'attrape un fois gras ? Là elle à regardé en l'air avec du blanc dans les yeux et j'ai compris qu'elle voulait dire, mon pauvre Chouchou c'est pas le foie que t'as du canard… c'est le cerveau !!! Quand elle m'a regardé de nouveau je mangeais mais là c'était la petite salade avec juste une petite cuillère de crème parce que ça peut pas vraiment faire de mal… tout en lissant mes plumes…
Salade betterave et petites fèves aux herbes
Ingrédients pour 2 : 1betterave crapaudine taillée en fines lanières (les crapaudines sont des betteraves de forme allongée, si vous ne trouvez pas une simple betterave, ça le fait aussi) – 1centaine de grammes de fèves fraîches (à défaut le monsieur qui commence par Pi et finit par Card en fait de tout à fait bonnes congelées) – 1 poignée de pousses d'épinard – 1bonne poignée d'herbes mélangées effeuillées (j'ai utilisé du cerfeuil, du persil plat, du basilic et du basilic thaï, et de la menthe, mais n'hésitez pas à remplacer ce mélange par le vôtre) – 1càs d'huile d'olive – 1càc de vinaigre balsamique et 1 de balsamique blanc – 1càc de crème fleurette – du sel
Commencez par faire cuire les fèves que vous aurez au préalable épluchées, ce qui veut dire qu'il faut enlever les cosses mais aussi la peau qui entoure les fèves. Pour les faire cuire, faites chauffer une petite casserole d'eau salée et jetez-y les fèves et laissez-les cuire 5 petites minutes, il faut goûter régulièrement, elles doivent être cuites et rester encore croquantes. Passez rapidement sous l'eau froide et égouttez bien.
Préparez la sauce en mélangeant l'huile d'olive et le vinaigre, ajoutez la crème et du sel, et mélangez rapidement.
Posez les pousses d'épinard sur un plat de service, utilisez un plat assez grand pour ne pas être obligé de trop tasser cette salade. Ensuite alternez des herbes, la betterave, des herbes, les fèves et quelques herbes pour finir. Versez la sauce, mélangez seulement au moment de servir.
Brioche perdue sous une montagne de fraises enchantillées de mascarpone…
Ingrédients pour 2 : 200g de fraises pas trop mûres, lavées et coupées en 2 ou 4 selon la taille – du beurre - du sucre glace - du vinaigre balsamique – 15cl de crème fleurette entière – 200g de mascarpone - 4ou 5 tranches de brioche un peu rassie – 1oeuf – 1càs de lait – 1càs de crème fleurette entière – du sucre en poudre – une quinzaine de petites feuilles de menthe
Commencez par faire la chantilly au mascarpone. Mettez dans un saladier les 15cl de crème et 2càs de sucre glace et battez le tout en chantilly bien ferme. Mettez le mascarpone dans un autre saladier et déliez-le un peu en le battant très rapidement à la cuillère, il ne faut pas trop insister. Ajoutez ensuite délicatement la crème dans le mascarpone, n'insister pas trop il n'est pas nécessaire d'obtenir un mélange homogène. Réservez au frais.
Mélangez ensuite l'œuf, la càs de lait et celle de crème dans un bol, puis versez le tout dans une assiette. Passez rapidement les tranches de brioche au grille pain. Mettez une poêle à feu assez fort et quand elle est assez chaude ajoutez une noisette de beurre. Trempez les tranches de brioches, une par une dans le mélange à l'œuf, d'un seul côté en insistant bien, saupoudrez ce même côté de 2 bonnes pincées de sucre en poudre et posez-les au fur et à mesure toujours du même côté dans la poêle. Laissez sans retourner jusqu'à ce que les tranches soient bien dorées du côté que vous avez trempouillé. Posez-les dès qu'elles sont à point sur une assiette sans trop les faire chevaucher.
Faites alors chauffer une noisette de beurre dans une autre poêle à feu assez vif,et quand elle est bien chaude et posez-y les fraises côté coupé sur la poêle, faites colorer très rapidement. Quand les fraises ont pris une couleur dorée saupoudrez de sucre glace, 1ou 2 càc, mélangez bien, laissez fondre le sucre, c'est très rapide, de toute manière il ne faut surtout pas trop laissez cuire les fraises sinon elles deviendraient molles et sans croquant, dans le doute il vaut mieux cuire moins que trop. Retirez du feu et versez tout de suite dessus le vinaigre balsamique, 2 bonnes giclées, mélangez très vite et videz les fraises dans un plat pour arrêter la cuisson.
Posez alors sur les tranches de brioche de généreuses cuillerées de crème à votre goût, versez dessus les fraises, jetez les feuilles de menthe sur le tout et poudrez enfin de sucre glace et ne pensez surtout pas aux canards gras en le mangeant…

Mais pourquoi, tiens un caddie rouge… qu'est-ce que ça peut bien être… est-ce que je vous raconte ça…

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