Magazine Cinéma

Quai d’Orsay : satire de la politique française

Par Faichelbaum @faichelbaum

visuel-de-la-bande-dessinee-quai-d-orsay-10769693bkdgf_1713A croire que c’est la période des adaptations ciné de bandes dessinées françaises, aussi bien dans le Nouveau Monde que sur ce bon Vieux Continent. Cette fois-ci, on adapte une satire des méandres de la politique française. Le cadre choisi est le ministère des Affaires Etrangères sous le Président Chirac. La méthode choisie pour découvrir ce monde est d’accompagner les premiers pas d’un jeune diplomate dans l’ombre du ministre. Action.

A croire que le cinéma n’a plus d’idée … adaptations de bouquins, adaptations de BD, bientôt adaptations de prospectus publicitaires, … Que dire à part qu’on en mange à toutes les sauces. Pour autant, du franco-français, en comédie, c’est alléchant, surtout avec Popaye comme beau gosse (âgé) de service.

Arthur est un jeune bobo de gauche qui rêve d’un poste prestigieux dans le monde politique française. Heureusement, il est recommandé par bon nombre de ses connaissances auprès du ministre des Affaires Etrangères, Alexandre. Premier hic ? le gouvernement est de droite. Passé ce premier frein, il faut faire ses preuves et trouver ses marques. C’est ainsi que la hiérarchie fort simple (ahem…) de l’administration française s’ouvre à lui et lui permet de découvrir un nouveau monde où les coups bas sont des signes d’amour et les félicitations, des coups en traitres.

quai-d-orsay
b00889f2-5a50-11e2-922f-0c1a40f503f3-493x328
Quai-d-Orsay-4_reference
quai-d-orsay-13-11-2013-3-g
quai-d-orsay-13-11-2013-4-g

Place à une succession de grandes phrases et citations qui n’ont ni queue ni tête mais où tout à chacun trouvera un sens unique : des qui pro quo en chaîne, des interprétations comiques, … Le film ne s’arrête jamais et garde un rythme soutenu mais non étouffant. On suit et on se délecte de l’ambiance bonne enfant du film. On trouve toujours une allusion à une expérience passée ou présente qui nous permet de nous identifier à Arthur.

Cependant, trois points font perdre au film sa perfection :

  • la compagne d’Arthur est totalement effacée
  • parler des expulsions de famille et écoliers est trop dans l’actualité pour en rire dans un film et du coup, la petite anecdote portée à l’écran est mal placée
  • la fin est catapultée : on est dans le rythme, on s’attend à ce que le film se poursuivre et au final, le générique apparaît à l’écran

Pour autant, le film est un régal qu’on savourera à n’importe quelle heure.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Faichelbaum 155 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines