Magazine Séries

Critique Ciné : Il était Temps, romance étoilée

Publié le 14 novembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

21023225_20130729172913429.jpg

Il était Temps // De Richard Curtis. Avec Domhnall Gleeson, Rachel McAdams et Bill Nighy.


Il était Temps représente tout ce que j’aime dans le cinéma de Richard Curtis et je dois avouer qu’il ne m’en fallait pas plus. Si vous me connaissez, vous savez très bien que ma comédie romantique préférée est Love Actually, un film de Richard Curtis. Je dois avouer que j’attendais Il était Temps et ce malgré son pitch un peu bancal (l’idée de remonter dans le temps pouvait être la pire idée du monde mais c’est tout le contraire qui se passe). Richard Curtis manie l’humour et l’émotion avec une telle finesse qu’il nous délivre ici un vrai bonbon. Un bonbon que l’on n’a pas envie de terminer tant celui-ci est addictif et surtout touchant. Car oui, c’est une vraie explosion de saveurs tout au long : bien réalisé, bien écrit, bien interprété. Un triptyque qui fait un bon film. La recette reste la même finalement mais elle fonctionne toujours aussi bien. Notamment car le film joue sur quelque chose de mignon comme tout, la rencontre entre un garçon ce qu’il y a de plus maladroit et généreux (capable de louper le rendez-vous de sa vie pour sauver la vie professionnelle d’un ami) et une jeune femme charmante et pimpante.
À l’âge de 21 ans, Tim Lake découvre qu’il a la capacité de voyager dans le temps... Lors de la nuit d’un énième nouvel an particulièrement raté, le père de Tim apprend à son fils que depuis des générations tous les hommes de la famille maîtrisent le voyage intertemporel. Tim ne peut changer l’histoire, mais a le pouvoir d’interférer dans le cours de sa propre existence, qu’elle soit passée ou à venir... Il décide donc de rendre sa vie meilleure... en se trouvant une amoureuse. Malheureusement les choses s’avèrent plus compliquées que prévu. Tim quitte les côtes de la Cornouailles pour faire un stage de droit à Londres et rencontre la belle et fragile Mary. Alors qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre, un voyage temporel malencontreux va effacer cette rencontre.
L’histoire de Il était Temps tient donc son originalité de cette petite histoire de voyages dans le temps. Cela aurait pu être raté, notamment car ce n’est pas réaliste pour un clou mais Richard Curtis parvient avec malice à nous faire croire à ce qu’il raconte. C’est tout simplement éblouissant et je ne pouvais pas demander mieux de la part de ce film. Le monde de Richard Curtis est merveilleux et je me demande parfois si au travers de ce film il n’a pas voulu tenter de réparer certaines erreurs qu’il a pu faire par le passé. On sent qu’il y a des trucs qui sonnent tellement vrai. Je me suis parfois aussi un peu retrouvé dans ce héros. Je suis parfois un peu timide (apparemment c’est un truc touchant chez moi) mais le film parvient à faire ressortir la timidité de son héros avec une telle finesse. On a envie d’une chose : serrer tout le monde dans ses bras. Surtout que Il était Temps reste une comédie amusante et légère. C’est malin tout de même que d’aller dans ce registre là.
Richard Curtis rend son film pimpant grâce à une réalisation sensible et énergique. Même si le film possède tout un tas de ficelles qui auraient pu rendre le spectateur réticent, finalement le tout fonctionne à la perception et je ne pouvais pas demander mieux de sa part. Il était Temps est donc une petite comédie romantique amusante et émouvante. J’ai été touché à plusieurs reprises que cela soit sur la rencontre des deux protagonistes ou encore sur la relation entre le héros et son père. L’autre bonté de Il était Temps c’est bien évidemment ses dialogues. Ils sont si savoureux que l’on a envie de les croquer. C’est une comédie délicieuse. Vous allez peut-être me trouver un peu cul cul la praline mais justement, ce film c’est tout le contraire. Ce n’est pas cul cul c’est passionnant sans jamais tomber dans le trop plein de bons sentiments. Du coup, on se retrouve avec un film amusante et léger comme il faut. J’ai déjà hâte de voir le prochain Richard Curtis.
Note : 8.5/10. En bref, un vrai coup de coeur.


Retour à La Une de Logo Paperblog