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"Honey, I rearranged the collection" Philippe Cohen #Expo

Publié le 14 novembre 2013 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

C'est alors que je me rendais à la MEP (pour la formidable exposition Sebastiao Salgado) que je mon oeil a été attiré par une affiche haute en couleurs, placée au niveau de l'hôtel de Retz. "Honey I rearranged the collection" yétait inscrit, et quelques explications évoquaient l'art contemporain.

Je suis rentrée dans la cour, l'endroit m'a plu, j'ai décidé de le visiter en profitant de cette exposition pour entrer.

Il faut savoir que le prix de l'entrée est élevé (12 euros), ce qui peut facilement rebuter (j'avoue que je me suis interrogée, compte tenu du fait que je n'avais aucune idée de ce qui était exposé à l'intérieur).

Une fois qu'on a décidé de s'acquitter du prix du billet, c'est parti pour une immersion dans un extrait de la collection de Philippe Cohen, collectionneur d'art contemporain qui semble avoir accumulé une grande variété d'oeuvres ces dernières années.


(Dis, tu crois vraiment qu'il y a les empreintes de cette main sur mes intestins?)

A l'intérieur, l'endroit en lui-même suscite l'intérêt.

Des baies vitrées ouvrent sur une cour dans laquelle une oeuvre est exposée,  une magnifique verrière couvre un hall d'exposition dont l'étage est accessible via un superbe escalier métallique "fermé" (en photo ci-dessous, je suis tombée en arrêt devant).


Ensuite il y a bien sûr la découverte de la collection qui intrigue. Personnellement, je ne connais pas grand chose à l'art contemporain mais j'avoue qu'il me permet de jouer à un de mes jeux préférés "et toi, tu vois ça comment?".

L'idée est simple, il suffit de se planter devant une oeuvre et de laisser livre cours à son imagination en cherchant une explication soit très sérieuse soit complètement loufoque à ce que l'on a sous les yeux. Jeu bien plus amusant à deux, ça va de soi.


Là, le jeu est d'autant plus amusant qu'on peut confronter son point de vue à la courte explication qui accompagne la plupart des oeuvres exposées.

Ce qui est agréable c'est de se frayer un chemin à travers toutes ces oeuvres. Je peux bien te le dire, toutes n'ont pas également suscité mon intérêt, je suis restée circonspecte devant certaines, j'ai été très enthousiaste devant d'autres mais chaque fois je n'ai pas manqué de m'interroger. Et si au fond c'était ce qui comptait...

Je retiens de l'ensemble du parcours un joli questionnement sur l'image. Et aussi la "petite surprise" qui m'attendait dans une des salles et m'a carrément fait sursauter.

Sophie Calle, Pierre Huyghe, Annette Messager, Hans Peter Feldmann... C'est un vrai plaisir de se laisser errer parmi tout ce beau monde.

Mention spéciale à la salle plongée dans l'obscurité présentant des oeuvres phosphorescentes. Expérience troublante.

(Le distributeur de lettres d'amour, dans l'entrée du Passage de Retz, accessible même si tu choisis de ne pas visiter l'expo. Pour âme esseulée en quête d'un admirateur secret)(2€, sérieux, c'est donné)(Héhé)


Jusqu'au 1er décembre, au passage de Retz (9 rue Charlot, dans le Marais).


Je te laisse en musique avec le titre qui squatte mon chez-moi ces temps-ci. Je l'ai déjà relayé partout sauf ici. Voilà qui est fait.

A très bientôt, 

XO


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