Gymkhana 6 : la base même du concept

Ken Block en a impressionné plus d’un avec ses vidéoclips de Gymkhana au tournage digne des plus grands films hollywoodiens avec leurs décors mythique et des cascades plus téméraires les unes que les autres, mais pour le sixième volet de sa démence, le roi de cette discipline a opté pour la simplicité, ce qui démontre encore une fois l’étendue de son talent.

Le Gymkhana se résume à effectuer des cascades en dérapage contrôlé dans un parcours parsemé de différents obstacles. C’était également ce que nous a présenté Ken Block dans ses cinq premiers vidéoclips, mais pour le sixième Gymkhana, le pilote de rallye nous propose un parcours sur mesure plutôt que de faire appel à un hangar abandonné, un studio d’Hollywood ou encore de tourner sur une véritable piste comme l’autodrome de France.

Au milieu de nulle part

Contrairement aux derniers endroits choisis par Block, le parcours du Gymkhana 6 a été conçu sur mesure dans un stationnement géant qu’il nous est impossible d’identifier. Ce vidéoclip est également plus court que les autres, mais certainement aussi intense. Dans le style comme dans la précision, Block nous montre à quel point il maîtrise son véhicule. Certes, c’est de la télé vous me direz, mais le talent de Block est bien réel lui.

Le parcours du Gymkhana 6 se compose de plusieurs virages – comme toujours — et Block s’est même permis d’effectuer quelques passages entre deux Lamborghini. Néanmoins, les accessoires les plus intéressants du vidéoclip restent la boule de pics géante – un peu à la manière des cartoons — et les deux tracteurs en équilibre sur leurs pelles.

Le monstre

Block effectue ses cascades avec sa désormais très populaire Ford Fiesta qui n’a plus grand-chose du modèle de série d’ailleurs. Cette dernière est propulsée par un petit moteur biturbo qui développe 650 chevaux et 650 livres-pied de couple, ce qui lui permet de boucler le 0-100 en seulement 1.8 seconde, une performance que même la légendaire Bugatti Veyron Grand Sport Vitesse n’arrive pas à atteindre.

Pour l’occasion, la petite Fiesta a fait peau neuve avec des ailes encore plus imposantes et de nouvelles jantes bien sûr. Néanmoins, ce qui ressort davantage, c’est l’utilisation massive des couleurs bleu et rouge, ce qui vient nuancer la finition de la Fiesta. Bref, autant pour la voiture elle-même que les cascades qu’il effectue avec, Ken Block n’a pas fini de nous impressionner.

Auteur: Jean-Sébastien Poudrier