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Tops et flops de la semaine #3

Publié le 20 novembre 2013 par Laserietheque @laserietheque

Cette semaine fût toute particulière. Malgré les 5 jours de travail c’était l’apothéose vendredi soir quand le repos fût venu (et honnêtement personne ne va se mentir, ça fait un bien fou). Merci donc le 11 novembre, j’ai passé trois jours entiers à ne rien faire,  enfin plutôt à regarder des séries, à lire, à aller au cinéma, à papoter, à bien manger (hum, oui vous remarquez aussi que mon weekend était riche en sociabilité…). Bref, la belle vie. Si on veut, il pleuvait à LA ! (Oui, ici, on appelle la Loire-Atlantique “LA”. On se vend du rêve comme on peut ^_^). Curieusement, un plus long weekend n’équivaut pas au visionnage de beaucoup d’épisodes pour moi cette semaine. Accusant toujours un retard “considérable” (au dernier comptage environ 56 épisodes de la saison en cours même en ayant abandonné salement The Michael J Fox Show sur le bord de la route de campagne sériephilique) et malgré la semaine passée où quelques séries étaient absentes du calendrier en raison d’un mini hiatus de début novembre, j’ai passé plus de temps à parcourir mes dossiers en me disant “Hum.. non… non… pourquoi pas… non… définitivement non…”. Résultat : seulement deux flops cette semaine, dont un gros, très gros flop personnel. Je ne plaisante pas c’était assez magique de bêtise, et à la fois surréaliste, je n’ai pas compris comment ça a pu m’arriver… Mais avant, les nombreux tops de la semaine dernière puisque j’ai méticuleusement (oui bon, c’était peut-être un coup de chance cette fois-ci…) choisi ce que je voulais regarder.

Victime -si on peut dire- d’une mini insomnie dans la nuit de dimanche à lundi, je me suis mise en tête de regarder une comédie tout en jouant sur l’ordinateur. D’habitude je lance un de mes épisodes fétiches de Friends ou de Miranda. Des valeurs sûres, des séries que je peux suivre sans image ni sous-titres, juste le son et les répliques suffisent à me plier de rire en deux sur le canapé. Mais pas cette nuit là, non. J’ai lancé Seinfeld. Et quelle bonne idée j’ai eu. J’avais regardé le pilot il y a quelques semaines -avec dans l’idée d’en rédiger une critique d’ailleurs- mais je n’avais pas pris le temps de continuer. C’est chose faite dorénavant, et les cinq épisodes qui composent cette première saison sont tout simplement très très bons. Tout à fait le genre d’humour et de comédie qui me parle, Seinfeld a déjà conquis mon petit cœur avec ses personnages singuliers mais auxquels on peut rapidement s’identifier, ses dialogues que l’on pourrait croire vides de sens mais qui en disent beaucoup, et ses situations quotidiennes dont Jerry Seinfeld a su tirer parti avec beaucoup d’humour. Véritable découverte, je me languis d’avoir encore 8 saisons à découvrir pour la première fois.

En parlant de première fois, c’est tout l’inverse avec celle que l’on encense -à raison- depuis plusieurs semaines, la sublime, la parfaite, que dis-je l’enthousiasmante The Good Wife récidive toutes les semaines et c’est du pur bonheur. Ce début de saison 5 est une véritable réussite, en témoigne encore l’épisode de dimanche dernier qui s’est attaché à démontrer en partie le cheminement de Will et d’Alicia, comme une rupture, chacun de son côté fait le deuil d’une relation de travail, et d’une relation tout court. The Good Wife parvient à mêler tension, changements annoncés, twists, regards qui en disent long, histoires de sentiments (suis-je la seule à adorer voir Diane en femme d’affaires tenace, heureuse et mariée ?), politique et affaires judiciaires intéressantes sans être trop envahissantes. J’attends avec impatience le lundi, jour béni du dieu des sériephiles.

Au rayon des bonnes séries en ce début de saison, c’est la chaîne The CW qui se distingue avec Arrow. Cette seconde saison est séduisante pour le moment, si on met de côté le jeu d’acteur de Stephen Amell évidemment, toujours aussi stoïque quelles que soient les circonstances. Avec une remise en cause du super-héros, les premiers épisodes nous amènent vers une saison où il sera autant question d’action que de réflexion, en tout cas dans la manière d’aborder la lutte contre le mal.

Et enfin, la dernière surprise de cette semaine-là (oui c’était en fait il y deux semaines au cas où vous n’auriez pas suivi le retard accumulé pour cette chronique) était Super Fun Night. Je n’en attendais rien, et à part le bémol du générique que j’ai trouvé trop tape à l’œil, la série m’a vraiment surprise. Rebel Wilson y est touchante sans forcément tomber dans le pathos de ce que la dramédie suppose parfois. Si les ressorts utilisés restent classiques ils n’en sont pas moins efficaces, la série devient en ce sens une des nouveautés que j’aimerais voir évoluer pour une seconde saison, à condition que le postulat supposé de départ se réalise : le beau gosse craque pour l’outsider, l’enveloppée et la rigolote de service. Possible ? 

Place aux flops…

Il y a deux semaines, Grey’s Anatomy a délivré un des pires épisodes de son histoire avant de rebondir la semaine suivante avec un très bon opus centré sur Callie. Si l’un ne rattrape pas l’autre, c’est assurément ce qui reflète le mieux ce début de saison 10 : mal écrite, mal tournée, sans saveur mais avec quelques sursauts qui nous rappellent pourquoi Grey’s Anatomy peut être touchante et divertissante tout à la fois. Loin d’être suffisant, surtout après la bonne saison 8, la writer’s room ne parvient pas à retrouver de sa superbe. C’est donc bien plus un flop général qu’un flop occasionnel pour la série.

Sans détour, je vous l’avoue, le second flop est totalement de ma faute. Voyez-vous, récemment j’ai entamé un mini-marathon Dowton Abbey car sans passion aucune pour cette quatrième saison j’ai laissé s’accumuler les épisodes. A ma connaissance, j’en avais trois de retard, les épisodes 5, 6 et 7 , trois épisodes avant le season finale donc. Rien de sorcier pour une sériephile aussi expérimentée que moi, depuis bientôt 10 ans que je dévore des séries, j’ai appris avec le temps à gérer mon calendrier. Mieux encore, avec Bêta Séries, j’ai appris à pointer mes opérations, à la différence que ça ne débite pas d’argent comme sur mon compte en banque. Bien mal m’en a pris, je devais sûrement être ailleurs, j’ai donc par un après-midi pluvieux visionné les épisodes. La monstrueuse boulette. Des épisodes ont effectivement été vus ce jour-là. Pas dans l’ordre, malheureusement. L’épisode 6 de cette saison reste encore un mystère pour moi. Je n’ai pas vraiment vu de différence entre le 5 et 7, et ça m’a démontré encore une fois -s’il en était besoin- que la quatrième fournée de Julian Fellowes m’a été complètement indifférente. Downton Abbey ne s’est pas relevée du départ de Dan Stevens, et la téléspectatrice que je suis a dû faire face à une série sans passion, sans enjeu avec des personnages bien fades alors que les caractères bien trempés faisant l’âme du drama. J’hésite encore à regarder l’épisode 8, bloqué sur mon disque dur depuis sa diffusion. A tort ou à raison, si cette saison est celle de la transition avant la prochaine, ce n’est pas une raison à la médiocrité.


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