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Album : Paganini Fantasy par Nemanja Radulovic

Publié le 21 novembre 2013 par Nicolas Bourry @nicolasjarsky
©  pingnews.com - Flickr

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Vous pensiez que Louis n’aimait que le piano et les orchestres ? Impossible de vous cacher un certain penchant pour le clavier noir et blanc et la beauté d’un ensemble orchestral. Néanmoins Louis aime tout.

Alors aujourd’hui on vous fait partager un coup de cœur, celui que nous avons eu pour l’album Paganini Fantasy de Nemanja Radulovic. Sorti début novembre chez Deutsche Grammophon cet enregistrement dépoussière des œuvres majeures.

Nemanja Radulovic c’est le virtuose par exemple. D’origine serbe, il s’installe en France à 14 ans. Son apprentissage passe par Belgrade et les conservatoires de Sarrebruck et Paris. En 2006 il réussit un coup de maître : remplacer Maxim Vengerov en dernière minute avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France pour le concerto de Beethoven. Dans sa discographie on trouve les 4 Saisons de Vivaldi, les concertos de Mendelssohn… Chacun de ses albums est salué par la critique.

A 28 ans Nemanja Radulovic agace par sa réussite. Brillant, jeune et fougueux, séduisant et exceptionnellement talentueux… Les qualificatifs positifs pleuvent sur le violoniste comme les prix internationaux.

Et en plus pour une fois, on ne trouve pas grand-chose à redire à la vidéo promotionnelle. Simple, Nemanja Radulovic nous parle de son expérience avec les œuvres, avec le chef (Eiji Oue) et l’orchestre (Orchestre Symphonie National de Raï) ayant collaboré à l’album.

Et quel album ! Le concerto n°1 est un chef d’œuvre et Nemanja Radulovic nous en propose une interprétation brillante, percutante pleine de vie, à l’image de la pièce. Les attaques sont franches, la lecture est simple et efficace. Quant aux trois Caprices, on apprend qu’il s’agit pour le violoniste des « trois Caprices qui m’ont laissé le plus d’impressions » en parlant de ses études, ses concours et concerts.

Paganini « a permis à nous les violonistes de nous sentir plus proches du chant et de la voix humaine ». Et quelle voix…

Le dernier album que nous avions écouté, celui d’Alexandre Tharaud nous avait tout aussi plu.



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