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Test de Batman : Arkham Origins sur 360

Publié le 21 novembre 2013 par Axime
Test de Batman : Arkham Origins sur 360

Depuis quelques années et le retour de Batman nouvelle génération sur grand écran, l’homme chauve-souris est sans conteste l’un des héros les plus bankable (à prononcer avec l’accent anglais). L’univers du jeu vidéo, jamais loin du septième art, l’a bien compris et nous offre un nouvel épisode de Batman sur consoles et PC, le troisième de la série Arkham. Warner Bros a d’ailleurs pris les commandes du développement avec son studio de Montréal et Splash Damage, évinçant le studio Rocksteady à qui l’on devait les deux, très bons, précédents titres. Voyons si le changement fut ou non bénéfique à cette nouvelle aventure dans Gotham City.

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Douce nuit
Comme les plus aguerris d'entre vous en auront déjà fait la déduction, ce Batman : Arkham Origins prend place avant les événements des jeux Arkham Asylum et Arkham City. Pas question de découvrir, comme dans Batman Begins, les événements qui ont amené notre Bruce Wayne à devenir chauve-souris, mais nous sommes ramenés aux débuts de la carrière du héros, alors même que Batman n’est qu’une rumeur en ville auprès de la population et des malfrats. Il est cependant déjà connu du commissaire Gordon, qui remet en cause ses méthodes quelque peu rudes. Le scénario de cet épisode est posé dès les premières minutes du jeu pendant lesquelles vous devez intervenir à la prison de Blackgate pour une évasion. L’occasion, pour ceux qui découvrent la série, d’apprendre à contrôler notre homme dans ses déplacements périlleux ainsi que le système de combat. Les autres ne seront pas surpris puisque le gameplay est identique à celui que proposait Rocksteady jadis. Black Mask réussit à s’évader du pénitencier malgré tous vos efforts et décide de mettre à prix votre tête auprès de 8 tueurs que les habitués de DC Comics n’auront aucun mal à reconnaître (Killer Croc, Deathstroke, Firefly…)
Le décor est planté, les mercenaires ont une nuit pour vous tuer, à moins que vous ne vous chargiez d'eux avant, tout en poursuivant Black Mask. Nous sommes d’ailleurs dans la nuit de Noël, les rues sont enneigées et presque désertes tout au long du jeu. Ne vous attendez donc pas à croiser des passants puisque, comme tout le monde le sait, ils sont peu nombreux à s’aventurer hors de chez eux cette soirée là. Vous ne tomberez que sur des hommes de mains ou des forces de l’ordre, qui veulent votre peau les uns comme les autres. Pas de question à se poser donc, si vous quittez vos hauteurs et tombez au milieu d’un regroupement, vous ne serez pas accueilli à bras ouverts. L'ambiance du jeu, la qualité graphique des bâtiments et de notre homme masqué nous immergent complètement dans l'action, on se croirait vraiment une nuit de Noël, avec une église sonnant au loin, des sapins et des illuminations un peu partout ou encore le bruit du vent froid lorsque vous vous balancez entre les toits. Aussi bien dans les bâtiments qu’en extérieur, vos ennemis se déplaceront toujours en bande et vous devrez faire attention avant de foncer tête baissée dans le combat au risque de perdre rapidement la vie face à des armes à feu, épées ou autres bonbonnes de gaz.
L’intelligence artificielle des ennemis est d’ailleurs très bien travaillée puisque que vos agresseurs n’hésiteront pas à se servir des armes alentours pour vous mettre à terre. Même après avoir réduit au silence l’un de vos assaillants, un autre n’hésitera pas à ramasser son arme et à s’en servir à son tour contre vous. La difficulté du titre n'est donc pas dérisoire et ne se résume pas à taper comme un sourd. Vous avez obligation d'alterner entre attaques et esquives au bon moment. Inutile de rappeler que Batman ne possède pas de pouvoirs mais ses nombreux gadgets vous seront bien utiles pour créer des diversions, vous donner l’avantage de l’effet de surprise ou encore mettre hors d’état de nuire discrètement… Des petits accessoires inédits viennent d’ailleurs rejoindre le grappin ou les célèbres Batarangs (ces boomerangs en forme de chauve souris) : bombes collantes, gants électriques, sans oublier le grappin double griffe qui permet par exemple de relier un ennemi à une bonbonne de gaz.

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Pas si douce que ça finalement

Comme évoqué un peu plus haut, Batman devra faire face à de nombreux ennemis charismatiques, moins connus du grand public certes (mis à part le Joker) mais qui permettent de ne pas tomber dans la répétition. Evidemment, chaque ennemi « tête d’affiche » rencontré dispose d’une capacité qui lui est propre comme l’Electrocuteur par exemple. Vous devez vaincre ces personnages spéciaux les uns après les autres, tout au long du jeu, comme des Boss, dans des combats plus ou moins loyaux, plus ou moins en tête à tête. La diversité de vos adversaires vous obligera à utiliser des techniques de combat différentes à chaque fois. Le repère de Batman et son terrain d’entraînement, où Alfred vous accueillera, permettent de vous familiariser avec les combinaisons de touches qui vont de pair avec les différentes techniques. Là est d’ailleurs le seul intérêt de la grotte mystère malheureusement. Les développeurs ont fait l’effort de modéliser le repère de la chauve souris, mais auraient pu lui donner un peu plus d’attrait.
Vous pouvez vous rendre à tout moment dans ce repère grâce à votre Batwing. Ne vous réjouissez pas trop vite, il n’est toujours pas possible de la piloter. L’OVNI est un simple prétexte pour vous déplacer rapidement d’un bout à l’autre de la grande map du jeu. Des tours de communications disséminées un peu partout en ville servent de destination. Avant de pouvoir les utiliser, il faudra cependant réaliser quelques petites missions annexes réclamant recherche et dextérité. D’autres missions optionnelles, mettant à l’épreuve votre adresse par exemple, agrémentent l’histoire principale. Celles-ci ne sont pas indispensables mais s’intègrent parfaitement au scénario. Vous pourrez ainsi augmenter votre expérience et obtenir quelques gadgets supplémentaires. Le simple scénario rectiligne, d’une durée de 10 à 15 heures se voit donc très correctement augmenté dans une ambiance prenante du début à la fin.
Le gameplay, excellent, se révèle être sensiblement identique à l’épisode précédent, entre longs déplacements extérieurs sur les toits et passages en intérieur, agrémentés de trappes d’aérations et autres bouches d’égouts. On notera tout de même une nouveauté assez sympathique dans l’étude des scènes de crime. Notre héros, tel un Horacio Caine, doit en effet, à plusieurs reprises au cours du jeu, mener des enquêtes afin de récolter des indices le guidant vers d’autres pistes. Grâce une observation poussée et des déductions faites sur place, vous pouvez revivre et faire défiler la scène comme si vous y étiez. Cette fonction, combinée à votre sens du détail, permet de mettre la main sur de nouveaux faits ou objets que vous aviez raté de prime abord.

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Batman se fait des amis
Si les nouveautés de ce Batman Origins ne sautent pas aux yeux, nous pouvons noter l’arrivée d’un mode online, développé par Splash Damage. Passage obligé pour l’écriture du test, on peut dire que votre serviteur n'était pas franchement optimiste quant à cette partie du jeu, laquelle oblige à changer de DVD sur Xbox 360. Petit tour dans les menus et oh surprise, un seul mode de jeu et simplement quatre maps disponibles…
Ca commence plutôt mal donc, mais mettons de côté les a priori et tentons tout de même d’en découdre. C'est sans compter sur le faible de nombre de joueurs avec la même envie de partage puisqu’il faut jusqu'à quelques dizaines de minutes avant de trouver une partie jouable. La salle d’attente doit en effet être obligatoirement remplie de 8 joueurs afin de débuter les combats. Malheureusement, la décadence ne s’arrête pas là puisque même si le mode de jeu en lui-même aurait pu donner quelque chose d’intéressant, la réalisation est mauvaise… Parmi les huit joueurs ayant eu le courage de rejoindre la partie, deux d’entre eux se voient attribuer les commandes de Batman et Robin. Les autres sont scindés en deux équipes devant se battre pour des points à contrôler. Les équipes étant formées de manière aléatoire, vous avez donc 2 chances sur 8 de passer un bon moment puisque les Batman et Robin sont très proches de ce que l’on peut voir dans le solo. Si ce n’est par contre pas votre jour de chance, bon courage pour résister en étant aux commandes de l’un des membres du gang, ce qui se révèle plus un supplice qu’autre chose avec des personnages lourdauds à diriger. Comme on peut s’y attendre dans ce genre de jeu, le mode online n’apporte absolument rien au titre, au contraire. On aurait préféré voir un peu plus de nouveautés dans le mode solo plutôt qu’un mode multijoueurs qui n’a pas vraiment d’intérêt dans l’univers Batman.

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