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Le nucléaire peut-il toujours répondre aux besoins des Français ?

Publié le 27 novembre 2013 par Ingridducas
Le nucléaire peut-il toujours répondre aux besoins des Français ?



La stratégie deHenri Proglio

Toujours trèsattendues, les déclarations du chef d'industrie au journal Les Echos, apportentdes précisions dur l'état du parc nucléaire français et sur le calendrier dusecteur. Selon lui, « pour garder 50% de nucléaire dans notre mixélectrique, la fermeture de tous les réacteurs à 40 ans nécessiterait sanstarder la décision de construire de nouveaux réacteurs ». Néanmoins ilprécise, « ce qui est sur la table aujourd'hui, c'est la duréed'amortissement comptable de notre programme d'investissement ». Il dépenddonc directement de l'Elysée et de l'Autorité de Sureté Nucléaire de nous fairemaintenant connaitre leurs positions.

Dans Le Cercle Les Echos cettefois, on peut lire Les confidences d'Henri Proglio. On yapprend notamment que l'entreprise a été l'un des trois premiers employeurs deFrance en 2012,  en doublant son rythme de création de postes en deuxans. Pour assurer l'indépendance énergétique du pays, EDF va mener « degrandes opérations d'investissements ». Actuellement en cours, lesconstructions de l'EPR de Flamanville et le méthanier de Dunkerque sont destravaux à la mesure des ambitions de l'énergéticien.

Les réseauxqu'il nous faut ?

Appuyé parl'ensemble des gouvernements précédents, le self made man français,a toujours souhaité convaincre par sa compétence. Diplômé de HEC, il a gravitous les échelons au sein de la Générale des eaux, avant de prendre lescommandes à Veolia, puis chez EDF. Face à la réalité des nouvelles pratiques depouvoir, il est important d'être en relation avec les différentes autoritéspubliques; sa proximité avec Stéphane Fouks prouve qu'il en est avisé.

Alors que ses relations avec Dominique Strauss-Khan, camarade de classe à HEC, ou encore avecJérôme Cahuzac pouvaient lui assurer une ouverture des cabinets ministériels,le chef d'industrie ne manque pas de ressources. Il garde notamment de trèsbons contacts avec André Martinez conseiller au cabinet de Pierre Moscovici, etami de François Hollande. De plus, il continue de bénéficier du soutien appuyéde son prédécesseur, François Roussely, vieille connaissance de Pierre-RenéLemas, Secrétaire général à l'Elysée.



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