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L’Iliade, Homère

Par Nelcie @celinelcie

Quand j’étais petite, j’avais une version abrégée et illustrée des deux fameuses œuvres d’Homère : L’Iliade et l’Odyssée. Une version très abrégée et surtout très illustrée. Cette histoire, je l’adorais, et j’ai du la lire au moins 200 fois. Et depuis, je n’avais encore jamais pris le temps de lire la version intégrale. Celle où y a beaucoup plus de texte et beaucoup moins d’image.
Du coup, j’ai eu envie de proposer une lecture commune via le site Livraddict. Aujourd’hui, je vous présente l’Iliade, dans un mois, ce sera au tour de l’Odyssée.

L’Iliade, Homère

Synopsis

"Prélude
(Chant 1)
Chante, déesse, la colère d’Achille, le fils de Pelée ; détestable colère, qui aux Achéens valut des souffrances sans nombre et jeta en pâture à Hadès tant d’âmes fières de héros, tandis que de ces héros mêmes elle faisait la proie des chiens et de tous les oiseaux du ciel – pour l’achèvement du dessein de Zeus. Pars du jour où une querelle tout d’abord divisa le fils d’Atrée, protecteur de son peuple, et le divin Achille.

Mon avis

Avec un texte comme L’Iliade, la première difficulté consiste à choisir la traduction. Parce que depuis l’écriture de ce texte, il y en a eu des gens qui se sont essayés à le traduire dans toutes les langues. Dans un premier temps, j’avais envisagé d’emprunter celui qui serait disponible à la bibliothèque de ma ville. Puis finalement, j’ai opté pour la version Kindle gratuite proposée par Amazon, et ce pour deux raisons : J’avais l’intention de le lire dans le train en allant chez mes parents, ce qui serait donc moins encombrant qu’un livre papier. Et la lecture sur liseuse rentrerait parfaitement dans le challenge « passons au numérique ».
La version que j’ai lue est donc celle traduite par Charles-René-Marie Leconte de Lisle.

Une fois ce premier obstacle passé, j’ai pu me mettre à la lecture… où j’allais très rapidement me confronter à une deuxième difficulté : La traduction des noms. Car ici, Achille se nomme Akhilleus, Apollon se nomme Smintheus ou Phoibos, Briséis est appelée Hippodaméia, quant à Odysseus, il s’agit d’Ulysse. Bref, j’ai du plusieurs fois vérifier des noms qui m’étaient inconnus sur le net. La lecture ne fut donc pas très aisée.

L’Iliade, c’est donc l’histoire des derniers mois de la Guerre de Troie. Guerre qui dura tout de même une décénie et qui verra s’affronter les achéens et les troyens. Ajoutez à cela le fait que les divinités décident de s’en mêler, et vous comprendrez l’ampleur de l’évènement.

L’iliade est certes une lecture pas si aisée que ça, à cause de sa structure, mais également de sa taille, mais cela reste néanmoins une lecture passionnante. Et épique.
Car les hommes deviennent des héros. Les héros deviennent des demi-dieux, ce qui ne plait pas forcément aux divinités en place. Surtout si le dieu en question n’a pas soutenu le bon héros. Les Dieux ont tendance à prendre les hommes pour des pions sur un échiquier, mais ça, c’était sans compter sur le fait que parmis les hommes il y avait des héros qui n’avaient pas l’intention de se laisser faire.
Oui c’est vrai, parfois je me suis un peu perdue au milieu de tous ces noms de peuples, de héros, de  vaisseaux… mais cela n’enlève ne rien l’efficacité de ces descriptions, la beauté de ce texte. Pendant ma lecture, j’essayais de m’imaginer ce que pouvait donner ce texter raconter à l’oral. Et d’ailleurs, j’ai bien envie de tenter l’expérience, car je suis persuadée qu’écouter l’Iliade apporterait une dimension encore plus intense à ce récit que de le lire. Après tout, à l’origine il s’agit bien d’un texte transmis à l’oral, n’est-ce pas ?

L’Iliade, c’est une histoire de destin et de choix. Comme par exemple celui d’Achille qui va devoir décider s’il veut mourir en jeune héros ou bien vivre vieux et anonyme. C’est également une histoire de trahison, d’amour, d’amitié, de jalousie… comme le démontre le quatuor Priam, Pâris, Hector et Achille. Une histoire universelle, pourrait-on dire. Et c’est peut-être pour ça qu’aujourd’hui elle reste une œuvre si appréciée.

Pour ma part, j’ai lu l’œuvre en quatre jours (mais j’avais le temps, j’étais en vacances). Et ce n’était pas de trop, car l’Iliade est une œuvre avec laquelle il faut prendre son temps, pour s’approprier les noms, le style… C’est le genre de livre que j’ai envie d’ouvrir uniquement si je sais que j’ai du temps devant moi pour m’immiscer dans l’histoire, et pas un bouquin que je feuilletterais si j’ai 3 minutes à attendre chez le médecin.

Donc, même si la lecture n’est pas toujous évidente, j’ai aimé redécouvrir l’Iliade, et j’ai vraiment très envie d’essayer une version audio. En attendant, je vais lire L’Odyssée. Rendez-vous donc dans 1 mois pour un compte rendu.

Retrouvez ici les liens des autres participants à cette lecture commune :

Cette lecture est la première faisant partie du challenge

L’Iliade, Homère


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