Mercato-Nicollin : « Courbis ? Donner son nom est prématuré »

Louis Nicollin, le président de Montpellier, a fait le point sur la situation de son club après la démission de Jean Fernandez jeudi matin. Il assure être encore à la recherche de son successeur et n’exclut aucune piste.

Louis Nicollin, président de Montpellier.

Dans les colonnes de L’Equipe, le président du MHSC, explique comment il a pris la décision de limoger Fernandez : « « Directement dans son vestiaire et ce n’était pas une réunion de crise. J’avais envoyé Mézy négocier seul à seul avec lui. Au bout d’une demi-heure, trois quarts d’heure même, il n’était toujours pas revenu. Alors j’en ai eu marre, j’ai poussé la porte et, en cinq minutes, ç’a été réglé. Jeannot, c’est un brave mec mais il est têtu. Il se voyait encore l’homme de la situation. Je lui ai dit : “Ou tu démissionnes, ou je te vire”. Ce n’était plus possible. Et il a démissionné. », a-t-il déclaré.

Concernant la possibilité de voir Rolland Courbis revenir, Louis Nicollin reste évasif : « Donner son nom est un peu prématuré. Ce qui est sûr, c’est que rien n’est réglé. J’ai une liste de noms en tête. On discute. Courbis, qui connaît bien la maison, Domenech, Antonetti, Tigana. Ah, j’oubliais que j’étais fâché avec Jeannot (Tigana) depuis que je lui ai préféré Fernandez. Je ne suis pas pressé. On ira à Toulouse, dimanche, avec Pascal Baills, l’entraîneur adjoint. Je me donne encore quelques jours. », a-t-il ajouté.