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Mon Ciné Club #2

Par Emidreamsup @Emidreamsup

Entre films sorties en salles et séances de rattrapages, voici donc les nouvelles "victimes" de mon Ciné Club.

snowpiercer-le-transperceneige-affiche-franceSnowpiercer (cliquez ici pour voir la bande-annonce)

J’avoue ne pas avoir lu la BD avant de voir le film, mais maintenant j’en ai très envie car je suis curieuse de voir la matière première qui a permis à Bong Joon-Ho de tourner ce petit bijou. Snowpiercer part dans tous les sens. On pense assister à un film post-apocalyptique bien glauque et au final on se retrouve avec un film mêlant action et humour à la perfection. C’est violent juste comme il faut et bien drôle pour donner un ton décalé et unique au tout. Bong Joon-Ho a décidément le chic pour me surprendre et aller dans des directions surprenantes. Il dirige à la perfection son casting tout en leur offrant une belle liberté. Le plus bel exemple en est la prestation incroyable de Tilda Swinton (qui s’avère totalement méconnaissable). On pourra juste pointer le léger manque de profondeur de Chris Evans dans les scènes les plus intenses, mais bon on ne serait en tenir rigueur à l’ensemble du film. Snowpiercer est un film hallucinant tant sur le plan du récit, de la photographie que de la scénographie. On en prend plein les yeux et ça fait du bien!

Du vent dans mes mollets (cliquez ici pour voir la bande-annonce)
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Dans ma volonté de rattraper mon retard en cinéma français, je me suis posée devant le film de Carine Tardieu. Je n’avais pas spécialement d’attente concernant ce-dernier et les échos que j’en avais entendu étaient assez partagé. Et bien, j’ai été agréablement surprise. Il faut dire que j’aime beaucoup Denis Podalydès et Isabelle Carré. Du coup, il y avait déjà de fortes probabilité pour que j’accroche. Le reste du casting est aussi très bon, tout spécialement les deux gamines. Carine Tardieu ne se contente pas de se reposer sur ses acteurs, elle offre un scénario bien écrit mêlant humour et drame à la perfection. Elle parvient à merveille à mettre en scène cette atmosphère si particulière lié à l’enfance. Durant 1h30, on a la sensation d’être dans une bulle où rien ne peut nous arriver de bien méchant… Enfin s’est sans compter sur la fin qui rappelle le spectateur et les personnages à l’ordre : la vie n’est pas uniquement une accumulation de bons souvenirs… Mais ce sont ces-derniers qui permettent d’avancer quand les choses se gâtent. Je n’ai pas pu m’empêcher de verser ma petite larme à la fin. J’ai donc très envie de voir le premier film de Carine Tardieu, La Tête de maman.

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Augustine (cliquez ici pour voir la bande-annonce)

J’ai toujours eu un vif intérêt pour les biopics et pour la psychanalyse. Résultat quand Augustine est sorti en salles, il a rapidement rejoint ma liste de films à voir. Encore une fois, entre le moment où le film est mis sur ma liste et le visionnage, il se sera écoulé un bon bout de temps… Ce premier film écrit et réalisé par Alice Winocour conte l’histoire d’Augustine, une jeune femme atteinte d’hystérie et dont le professeur Charcot va s’occuper. La relation entre la patiente et le médecin va petit à petit devenir plus complexe et plus sexuée. On suit au fil du récit l’évolution et l’étude de cette maladie qui est très longuement restée mystérieuse pour le corps médical. La relation entre les deux personnages principaux comme l’atmosphère régnant au sent de l’hôpital (la Pitié Salpêtrière) sont chargés en érotisme. Le tout est porté par le duo d’acteurs, Vincent Lindon (impressionnant en Charcot) et Soko (jeune chanteuse dont je vous ai déjà parlé ici). Cette dernière est parfaite dans le rôle titre. Elle mêle avec justesse les émotions et est bluffante dans les scènes où elle est victime d’une crise. Une fragilité à fleur de peau, qu’elle exploitait déjà dans sa musique, prend ici un nouveau "visage". Un premier film prometteur.

Mes héros (cliquez ici pour voir la bande-annonce)
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Pierre Richard c’est un peu beaucoup mon enfance. J’ai commencé à aimer les comédies françaises grâce à lui. J’avoue que ça m’a fait tout bizarre de le voir disparaître des écrans pendant plusieurs années. Du coup, quand il a donné la réplique à Pierre-François Martin Laval dans Essaye-Moi, j’ai craqué tout de suite (et voilà j’ai envie de revoir le film…). Donc rien d’étonnant à ce que le film Mes Héros attise ma curiosité. Oui, la principale raison pour laquelle j’ai regardé ce film, c’est bien lui, même s’il incarne uniquement un rôle secondaire. S’il est à la hauteur de mes attentes, le reste du casting est vraiment pas mal. Josiane Balasko et Gérard Jugnot forment un couple attendrissant. On sent que les deux acteurs s’aiment et se connaissent depuis un paquet d’années. Et puis, il y  quelque chose dans le regard de Clovis Cornillac qui suffit à nous faire passer toutes les émotions qu’il éprouve en regardant ceux qui incarnent ses parents dans le film. Le jeu de ce trio donne une dimension extrêmement touchante au récit. Il faut bien le reconnaître, Mes Héros ne vaut le coup que pour ses acteurs. Le scénario n’a rien d’exceptionnel et tombe dans pas mal de clichés. Eric Besnard offre ici une oeuvre qui, sans l’excellent jeu de ses acteurs, n’aurait vraiment aucun intérêt.


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