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Les meilleurs poches de l'hiver (3)

Par Pmalgachie @pmalgachie
Au fil des mois, je suis tombé sous le charme de ces livres. On partage le plaisir? Volontiers, en ce qui me concerne. Les meilleurs poches de l'hiver (3) Nathalie Léger, Supplément à la vie de Barbara Loden Une femme dont on se sait presque rien, sinon qu’elle a traversé brièvement l’histoire du cinéma et puis a été oubliée. Sur cette Barbara Loden, la narratrice écrit une brève notice pour une encyclopédie. Mais ce n’est pas parce qu’il faut faire court qu’il est inutile de tout savoir. Voici donc une recherche qui en entraîne d’autres, dans les enchaînements provoqués par une insatiable curiosité. C’est fascinant comme un puits sans fond, et cela méritait bien le prix du Livre Inter 2012.
Les meilleurs poches de l'hiver (3) Olivier Truc, Le dernier Lapon Le 10 janvier, en Laponie centrale, le soleil ne se lève pas. Du lendemain au 28 janvier, on gagnera progressivement cinq heures de jour. Qui permettront à Klemet et Nina, de la police des rennes, de résoudre une double énigme : le vol d’un tambour traditionnel et le meurtre d’un éleveur de rennes. Pendant ce temps, Olivier Truc nous fait découvrir une civilisation dont nous connaissions peu de choses, grâce à une intrigue de plus en plus passionnante au fil des jours qui passent.
Les meilleurs poches de l'hiver (3) R. J. Ellory, Les Anges de New York Frank Parish va mal depuis que son équipier est mort. Plus mal encore depuis que, devant les meurtres d’adolescentes, il s’inquiète pour sa fille. Et la mémoire de son père, héros de la police et grand corrompu derrière les apparences, achève de l’enfoncer. Flottant sur des litres d’alcool, peu soucieux des procédures, il a tout pour devenir un déchet de flic. Sinon qu’Ellory en fait le personnage central d’un roman qui se dévoile par couches successives.
Les meilleurs poches de l'hiver (3) Julie Otsuka, Certaines n’avaient jamais vu la mer La polyphonie est si parfaite que l’on croit souvent entendre une seule voix. Mais on comprend très vite qu’elle vient d’une multitude de femmes japonaises arrivées aux Etats-Unis pour y trouver un mari, au début du 20e siècle. Leur questionnement collectif et leurs souffrances partagées laissent un espace à des expressions de solistes, de quoi nommer ces anonymes. Un roman aussi inquiétant que fascinant, d’une terrible beauté qui lui a valu le prix Femina étranger.
Les meilleurs poches de l'hiver (3) O. Henry, Le langage des cactus
Un des plus grands nouvellistes que les Etats-Unis nous ont donnés, et ils n’ont pas été avares dans le genre. On peut faire semblant de connaître l’espagnol et se planter dans une histoire d’amour qui l’utilise. Ou faire mine de se trouver bien l’été à New York, pour trouver plus fort que soi. Ou encore tout savoir de la manière d’entrer en littérature, et échouer. Huit bijoux, parmi les trois cents écrits en quinze ans par un auteur culte.

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