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Déjà un an!

Publié le 09 mai 2008 par Hugo Jolly

Luis Posada Carriles fêtait hier, déjà, sa première année de liberté malgré son historique plutôt ténébreux.

Cet exilé cubain, ce terroriste reconnu et avoué depuis plus de 7 ans, vit aujourd’hui aux États-Unis, pays qui l’a entraîné à commettre des massacres et des attentats à la bombe, au nom de l’anti-communisme et du libre-marché. Car sachez que si les États-Unis lancent une guerre internationale contre le terrorisme, ils usent également d’un autre côté de cette technique pour arriver à leurs fins dans de nombreux pays et de nombreuses régions du monde.

Luis Posada Carriles est entre autre responsable d’une série d’attentats à la bombe dans les hôtels cubains et les discothèques cubaines, d’une série d’attentats sur la personne de Fidel Castro également, lequel a heureusement survécu à nombres de ces attentats commandités par la C.I.A., cette organisation terroriste* états-unienne. Monsieur Posada a été formé par la C.I.A. aux techniques de la guerre de contre-insurrection dans les années 1960.

En 1976, Luis Posada Carriles participait à l’élaboration d’un plan terrifiant, celui de faire exploser en plein vol un avion bourré de civils cubains, celui de commettre un attentats terroriste en fait, ce qu’il a fait. Résultat?  73 victimes innocentes! Réaction de Washington? La Capitale impérialiste a protégé ce terroriste qu’elle avait en douce entraîné, entre autre par le biais du financement d’un des groupes de lobby les plus influents des États-Unis, soit la Fondation Nationale Cubano-Américaine. Pendant plus de 10 ans, Luis Posada Carriles, ce terroriste, a reçu l’argent du lobby en question.

Ces parenthèses, tirées du New-York Times, confirment les faits, en fait, c’est Luis Posada Carriles lui-même qui les confirme ces faits.  Voyez vous-même!

« Dans une série d’entretiens réalisés dans un complexe hautement protégé des Caraïbes, Posada a déclaré que la mise en place de bombes dans les hôtels ainsi que d’autres opérations avaient été approuvées par des responsables de la Fondation Nationale Cubano-Américaine. Son fondateur et leader, Jorge Mas Canosa, décédé récemment, a été reçu à la Maison Blanche par les Présidents Reagan, Bush et Clinton. »

« Bien que la Fondation, qui n’est pas soumise à l’impôt, aie déclaré tenter de renverser le gouvernement communiste de Cuba uniquement par des moyens pacifiques, Posada a indiqué que les chefs de la Fondation finançaient discrètement leurs opérations. Mas Canosa supervisait personnellement le flux d’argent et l’appui logistique », a t-il déclaré.

« Jorge contrôlait tout », a poursuivi Posada. « Quand j’avais besoin d’argent, je disais : donne moi 5 000 dollars, donne moi 10 000, 15 000, et ils me les envoyaient. »

« Au cours de toutes ces années, Posada a calculé que Mas Canosa lui avait envoyé plus de 200 000 dollars. Ce dernier ne lui a jamais dit : Ceci provient de la Fondation », a rappelé Posada. Au contraire, il a rappelé avec un rictus sarcastique, que l’argent lui parvenait avec le message suivant : « Ceci est pour l’Église. »

« Emprisonné pour une des attaques anti-cubaines les plus honteuses - la mise en place d’une bombe dans un avion civil de la Cubana de aviación en 1976-, il s’échappa d’une prison vénézuélienne pour ensuite faire partie du premier cercle de la croisade anti-communiste de la Maison-Blanche dans « l’hémisphère occidental » entamée par Reagan : les activités clandestines du lieutenant colonel Oliver North pour fournir des armes aux contras nicaraguayens. »

« La Fondation des exilés, créée en 1981, a voulu apparaître comme la voix responsable de la Communauté des exilés cubains, sa consacrant à l’affaiblissement du régime de Fidel Castro par la politique en excluant l’usage de la force. Grâce à cette position et aux millions de dollars en donations pour les campagnes, la Fondation est devenue une des organisations de lobbying les plus influentes à Washington et le principal architecte de la politique américaine vis-à-vis de Cuba ».

Le terroriste confie ensuite dans son autobiographie, intitulée “Les Chemins du guerrier”, qu’il avait reçu le soutien financier de Maos Canosa et de Feliciano Foyo, trésorier du groupe de lobby, et de Alberto Hernández, successeur de Mas comme président, ce dernier étant aujourd’hui décédé.

« Parfois, a dit Posada, l’argent était expédié depuis Miami par d’autres exilés, y compris Gaspar Jiménez, qui a été emprisonné au Mexique en relation avec le meurtre en 1976 d’un diplomate cubain dans ce pays. Jiménez est maintenant employé par la clinique que le docteur Hernández possède à Miami, selon des employés du bureau de cette même clinique. »

« Comme vous pouvez le constater, a t’il dit, le FBI et la CIA ne me tracassent pas, et je suis neutre avec eux. Quand je peux les aider, je le fais. »

Bref, ceci s’inscrit dans la longue liste de contradictions qui forment les États-Unis, cette fédération impérialiste et terroriste. Les États-Unis promettent la guerre au terrorisme d’une part, mais finance le  terrorisme d’une autre…

Non aux doubles-mesures! Non au terrorisme! Luis Posada Carriles doit être transféré à Cuba et retourner en prison, là où il s’est mérité une place, au moins depuis 1976. Les États-Unis, disons-le, protègent au moins UN TERRORISTE et ce fait est connu de toutes et tous sur Terre aujourd’hui! La contradiction n’a pas sa place dans le monde, surtout chez une fédération qui prêche le contraire de ses actes tout en jouant la police du monde.

*La C.I.A. s’est même fait prendre les culottes baissées en Allemagne lors d’un G8, à un point de contrôle de la police allemande, ils étaient en train de poser du C4 à ce même point de contrôle! Il faut rappeler qu’au sommet précédent celui-là, il y avait justement eu un attentat au C4, faisant des dizaines de morts et rayant les points à l’ordre du jour du sommet, soit les changements climatiques, pour mettre en priorité le TERRORISME INTERNATIONAL.


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