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Redressement productif : près de 147 000 emplois préservés sur 162 000 menacés.

Publié le 18 décembre 2013 par Letombe
Redressement productif : près de 147 000 emplois préservés sur 162 000 menacés.

Arnaud Montebourg était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV / RMC ce vendredi 13 décembre, où il a évoqué plusieurs dossiers pour lesquels il applique avec volonté sa politique de «résistance économique» et a réaffirmé l'ambition de son ministère du redressement productif.


Bourdin Direct: Arnaud Montbourg - 13/12 par BFMTV

Plusieurs dossiers sont actuellement gérés par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.

  • PSA :

Des négociations sont actuellement en cours avec le constructeur chinois Dongfeng, puisque l'objectif de PSA est de «s'internationaliser», sans toutefois délocaliser.

Et le ministre de préciser :

Jean-Jacques Bourdin @JJBourdin_RMC Suivre

"La ligne rouge c'est que #PSA restera français" @montebourg sur @RMCinfo @BFMTV

EADS :

Arnaud Montebourg a rappelé qu'EADS, dont l'État est actionnaire réalisait non seulement des profits, mais avait également recruté 13 000 personnes l'année dernière, c'est pourquoi l'État se refuse à ce que cette entreprise licencie.

Pour le ministre, les ingénieurs dans la branche spatiale/défense d'EADS dont les emplois sont menacés doivent pouvoir aller travailler dans la branche aéronautique d'EADS, laquelle fonctionne mieux.

Par ailleurs, la France, l'Allemagne, l'Espagne et leurs partenaires ont obtenu un accord visant à refondre la gouvernance d'EADS au service de son développement. Cet accord permettra à la fois de garantir la protection des intérêts de ces États au sein du groupe, tout en laissant à EADS une liberté de manoeuvre nécessaire à son développement.

Ainsi, il a été confirmé que le siège opérationnel du groupe serait implanté à Toulouse, et que les sièges sociaux d'Astrium, Airbus et Eurocopter en France, seraient maintenus.

  • KEM ONE :

Ce complexe pétrochimique, à l'origine de nombreux emplois, va pouvoir bénéficier d'un fond permettant que l'État prête, à la place du système financier. Pour Arnaud Montebourg, il est «hors de question» que Kem One «s'effondre», et a réaffirmé l'engagement de tous les ministres concernés dans cette «opération de résistance économique».

Le ministre a déclaré :

L'État n'aide pas, il constitue des outils de résistance économique pour éviter que le système financier continue à détruire l'industrie.

Il a également rappelé l'impact de son action au sein du ministère du Redressement productif : le ministère a traité 1117 dossiers d'entreprises en difficulté concernant 162 450 emplois menacés. Parmis ces 162 450 emplois menacés, 146 970 ont été préservés.

«Nous combattons l'austérité»

Arnaud Montebourg a renouvelé la volonté du gouvernement de combattre l'austérité, qui consiste à «privilégier les comptes publics à la croissance».

Parmi les outils mis en place pour encourager le retour de la croissance, il a notamment évoqué le CICE, qui constitue un «acte de confiance» puisqu'il s'agit de laisser les chefs d'entreprise de s'entendre avec leurs salariés, syndicats et représentants du personnel afin de décider comment sera utilisé le CICE.

Et le ministre de conclure :

C'est une manière de décentraliser les décisions positions de l'État de soutien à l'économie».


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