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Brad Pitt: Le Top 10 de ses meilleurs rôles

Publié le 19 décembre 2013 par Wtfru @romain_wtfru

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18 décembre 1963, date de naissance de Brad Pitt. Si vous n’êtes pas trop mauvais en mathématiques vous aurez compris par vous même que le chouchou de ses dames vient d’avoir 50 berges. Oui oui. Le sex symbol numéro 1 depuis les 90′s fait désormais parti des vieux de la vieille du star system, de Hollywood mais surtout du cinéma.
Car si William Bradley (de son vrai nom) est très certainement dans les dix célébrités les plus connus au monde, son jeu d’acteur a été et reste trop souvent sous-estimé. Trop belle gueule, trop bankable, Pitt paie sa notoriété quand on se rend compte qu’il n’a jamais remporté le moindre Oscars et un seul Golden Globes.

Pourtant des performances mémorables il en a réalisé. Des personnages devenus cultes, il en a interprété. L’occasion est donc trop belle de s’offrir un top ten de ses meilleurs rôles, histoire de se rappeler une bonne fois pour toutes que l’ami Brad est l’un des meilleurs acteurs de sa génération.

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10. J.D – Thelma & Louise (Ridley Scott, 1991)
Commençons par le commencement. Un rôle mineur, pas l’interprétation du siècle mais le physique avantageux du blondinet lui permet d’attirer l’attention du grand public et notamment de la gente féminine.  Jeune et bel autostoppeur, « J.D » va s’acoquiner de Thelma (Geena Davis), suffisant pour marquer les esprits.

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9. Billy Beane – Le Stratège (Bennett Miller, 2011)
Un film acclamé par la critique, tout comme la prestation convaincante de Pitt qui lui vaut de très nombreuses nominations au titre de meilleur acteur (pas moins de 17!… pour une seule récompense). Une performance pas forcément clinquante mais extrêmement solide, prouvant son talent et sa position de briscard dans le métier.
Il campe le personnage de Billy Beane, tout juste nommé manager général à la tête de l’équipe de baseball des Oakland Athletics et qui va révolutionner l’approche de formation d’un collectif avec de toutes nouvelles méthodes.

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8. Mr O’Brien – Tree of Life (Terrence Malick, 2011)
2011, grand cru. Si le film un brin prétentieux de Malick est salué par la palme d’or de Cannes, la performance de Brad Pitt n’a étrangement pas connu le même sort. Pourtant, rarement il n’aura été aussi intense, aussi « dur » dans ce rôle de Mr O’Brien père de famille intransigeant et autoritaire poussant l’ainé de la famille à développer une violence intérieure forte.

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7. Chad Feildheimer – Burn After Reading (Joel & Ethan Coen, 2008)
Une part de son talent reste trop sous-estimé: son potentiel comique. Avec une image de beau gosse à rentabiliser, producteurs et studios ont jusque ici la mauvaise idée de ne jamais aller jouer sur cette corde-ci. Pourtant, lorsqu’il lâche la bride grâce aux frères Coen pour jouer ce looser de Chad, Pitt est parfaitement dans le ton. Avec cette petite danse mémorable.

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6. Benjamin Button – L’étrange histoire de Benjamin Button (David Fincher, 2008)
Généralement dans une fresque comme Benjamin Button, c’est le film qui prend le pas sur les acteurs. Ces derniers ont pour objectif de jouer juste, sans en rajouter, laissant la trame scénaristique faire le reste. Fincher/Pitt c’est une affaire qui marche et le réalisateur de pouvoir utiliser son acteur fétiche à la perfection. Dans un rôle d’homme-symbole, Pitt va jouer le jeu très finement, avec ce qu’il faut d’émotion et de retenue pour habiter ce personnage hors du commun.
L’occasion aussi de faire un clin d’œil appuyé à son statut de sex symbol l’espace de quelques secondes (« I can’t lie, I did enjoy the company of a woman or two…. or maybe three« ) . Rare dans sa filmographie pour être souligné.

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5. David Mills -Se7en (David Fincher, 1995)
En 1995, deux longs-métrages vont permettre à Brad Pitt de passer du rang d’acteur pour minettes à celui d’espoir en devenir. Le premier d’entre eux est certainement le plus important de sa carrière. Se7en, c’est le premier grand succès au box-office pour Pitt mais également pour David Fincher (320 millions de recettes dans le monde, 4 millions d’entrée en France). C’est également le début d’une collaboration humaine et artistique entre les deux hommes. Dans l’un des meilleurs thrillers des deux dernières décennies, Brad joue le rôle du jeune détective David Mills, au caractère chaud, débarquant dans une nouvelle ville pour remplacer le vieux Somerset (Morgan Freeman) avec lequel il doit d’abord faire équipe pour résoudre une série de meurtres s’inspirant des sept péchés capitaux. Un synopsis en or et un twist final de génie.

[attention spoiler]

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4. Lieutenant Aldo Raine – Inglorious Basterds (Quentin Tarantino, 2009)
Tarantino + Brad Pitt, une rencontre rêvée. Surtout pour le rôle jouissif du Lt Aldo Raine, dit « le chasseur de nazis ». Adeptes de la violence et du bon mot, le lieutenant et son commando de juifs-américains dit « les bâtards » parcourent le vieux Continent pour dézinguer la tronche de toute personne sous le costume de S.S.
Trop facile pour le natif de l’Oklahoma qui n’a qu’à faire ressortir sa testostérone et un vieux accent rabougri pour être totalement convaincant. Avec des petites pointes d’humour noir bien senties.

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3. Jeffrey Goines – L’Armée des douze singes (Terry Gilliam, 1995)
Le voici le second long-métrage de 1995 qui contribuera à installer Pitt. Un film du Monty Python Terry Gilliam, c’est toujours quelque chose de particulier. Alors qu’il vient de convaincre dans Se7en pour la touche thriller, c’est avec ici une interprétation totalement folle du dérangé Jeffrey Goines qu’il va faire taire les derniers sceptiques. Pourtant, même Gilliam n’est pas chaud au départ pour le prendre dans sa distribution. Et heureusement qu’il l’a fait finalement. La seule et unique récompense prestigieuse qu’il a eu pour le moment, c’est avec ce film (Golden Globes du meilleur acteur dans un second rôle)

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2. Mickey O’Neil – Snatch (Guy Ritchie, 2000)
Si un rôle aurait dû être plus récompensé que les autres, ce serait celui-ci. Alors qu’il est devenu une star planétaire, l’ex de Jennifer Aniston surprend son monde en allant jouer dans la nouvelle production à budget réduit de Guy Ritchie. Acceptant de revoir ses émoluments largement à la baisse, Brad Pitt y gagne l’une de ses meilleures interprétations de sa carrière à savoir le boxeur manouche Mickey O’Neil dans le très grand Snatch. Avec une carte blanche totale de Ritchie pour la performance, Pitt crée un personnage haut en couleur avec son accent imbitable et sa bonhommie maligne. La plus grande preuve de son potentiel sur la tranche humoristique.

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1. Tyler Durden – Fight Club (David Fincher, 1999)
Le numéro 1 incontesté. Peut être pas sa meilleure panoplie d’actoring mais le personnage de Tyler est tellement grand, tellement entrée dans la légende qu’il ne peut en être autrement. Ici il fait parler son physique mais surtout un charisme et un leadership que l’on ne soupçonnait pas si élevés pour le rôle du nihiliste/destructeur Tyler Durden. Si le film divise encore aujourd’hui fans et détracteurs, la performance de Brad Pitt, elle, est unanimement saluée. Beau mais enlaidi, intelligent mais dangereux, il nous fait entrer dans le paradoxe le plus total, dans un univers complètement dérangé (merci à l’écrivain Chuck Palahniuk aussi).

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