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Après la fin, Barbara Abel

Publié le 22 décembre 2013 par Bouquinovore @bouquinovore
Après la fin, Barbara Abel Auteur: Barbara Abel Titre Original: Après la fin Date de Parution : 14 novembre 2013 Éditeur : Fleuve Noir Nombre de pages : 350 Lu : décembre 2013 Prix : 18,50€ 17,58€ Commandez: Après la fin Commandez: Après la fin (Version Kindle) 12,99€ Commandez: Derrière la haine (6,37€)
Quatrième de couverture :Tiphaine et Sylvain vivent ensemble depuis presque 20 ans. Ils ont connu des moments merveilleux et ont surmonté main dans la main des épreuves difficiles. Comme tant d’autres époux… Aujourd’hui leur couple bat de l’aile et élever Milo, leur fils de 15 ans, n’est pas une partie de plaisir. Une situation qui pourrait être très classique… Si Milo n’était pas leur fils adoptif. Si Milo n’était pas le fils de leur ancien voisin David qui s’est suicidé dans sa propre maison. Si Milo n’était pas le meilleur ami de Maxime, leur fils, décédé brutalement à l’âge de 7 ans. Si Milo n’avait pas hérité de la maison de son père dans laquelle vit désormais la nouvelle famille recomposée. Et si une nouvelle voisine n’était pas venue s’installer précisément dans leur ancienne maison, de l’autre côté de la haie, avec un petit garçon de 7 ans… La fin de Derrière la haine nous a tous bouleversés. Barbara Abel n’en reste pas là. Que deviennent Tiphaine, Sylvain et Milo, ces trois personnages qui ont vécu l’horreur et qui ont inconsciemment choisi de s’imposer l’enfer quotidien en restant dans une maison qui a abrité tant de drames ? Et juste à côté d’une autre maison qui, dès qu’ils en rouvriront la porte, laissera ressortir tous les fantômes du passé ?
Extrait Un lundi soir comme tant d'autres. Au commissariat central d'une petite ville de banlieue, pas loin de Paris, Didier Parmentier, l'agent de permanence, feuillette son journal. La soirée est calme, à peine une plainte pour tapage nocturne - alors qu'il n'est même pas 22 heures -, une déclaration de perte de portefeuille et un début de bagarre dans un bistrot des environs. Encore une longue nuit qui se profile, avec pour seuls compagnons le crépitement de la centrale radio et les quelques allées et venues des collègues en patrouille... Pas grave, Didier a prévu le coup. Il referme le journal et allume son iPad sur lequel il entame une partie de solitaire. Histoire de se mettre en forme. Ensuite, il passera aux choses sérieuses : Tetris, Max Awesome et Angry Birds Friends. Se connectera sûrement sur Facebook pour voir les news et bavarder en discussion instantanée avec un contact virtuel ou un ami réel. La sonnerie du téléphone le fait sursauter. Il détourne aussitôt les yeux de la tablette et s'empare du combiné. - Commissariat de police, j'écoute ! À l'autre bout de la ligne, une voix de femme, ou plutôt un souffle, entre anhélation et chuchotement. Ton oppressé, débit saccadé. - S'il vous plaît, venez vite ! J'ai entendu du bruit en bas et..., commence-t-elle à la seconde où Didier achève sa formule d'introduction. Elle s'interrompt, le tourment aux aguets, comme à l'écoute d'une menace. La voix paraît réellement paniquée. Un murmure asphyxié par l'angoisse. Un hoquet de terreur. Semble vouloir se faire aussi discrète que possible, craignant d'être repérée. Et derrière le timbre glacé de la frayeur, il y a la respiration : courte, serrée, affolée. Didier perçoit l'urgence du besoin, celui d'être entendue d'abord, comprise ensuite, rassurée enfin. - Je vous écoute, madame. De quoi s'agit-il ? - Il faut venir, maintenant, tout de suite ! Il y a du bruit au rez-de-chaussée, quelqu'un est entré chez moi et... je suis presque certaine que c'est ma voisine... - Votre voisine ? Vous avez des problèmes de voisinage ? - S'il vous plaît, ne me laissez pas seule ! Elle... Elle est entrée par le jardin, je crois... Par la porte-fenêtre... Elle me déteste ! Elle m'a déjà menacée plusieurs fois... Je pense qu'elle veut se débarrasser de moi ! - Restez calme, madame, nous arrivons tout de suite. Donnez-moi votre nom et votre adresse. La voix énonce ses coordonnées complètes, manquant céder à la panique lorsque Didier lui demande d'épeler son nom de famille. Le policier l'exhorte au calme, tente de la rassurer, lui promet qu'une patrouille sera rapidement sur les lieux. - Dépêchez-vous, je vous en supplie ! Et si je ne vous ouvre pas, défoncez la porte ! ajoute-t-elle dans un souffle.
Mon avis : Dans un premier temps je souhaite remercier Barbara Abel pour m'avoir fait découvrir l'année dernière Derrière la Haine et qui me permet cette année encore de découvrir son nouveau roman Après la fin, livre qui est en quelque sorte la suite de Derrière la haine. Mais pas de panique, il n'est as nécessaire d'avoir lu le premier opus pour lire le second.
Huit années ont passé depuis le drame, Milo vit maintenant chez Tiphaine et Sylvain, mais un nouveau drame se prépare et tout recommence pour une histoire de voisinage.
Il y a souvent un danger dans les suites, elles ne sont généralement pas aussi bonnes que les premiers opus et pour le coup Barbara Abel a sut se renouveler pour nous offrir une histoire terrifiante, des vies qui basculent de la banalité du quotidien à l'enfer de mort et la haine. Je ne suis pas le plus grand fan de thriller en général, mais je dois reconnaitre que Barbara Abel à ce don pour nous accrocher a son histoire et nous laisser redescendre uniquement avec la dernière page. Malgré un début peut être un peu lent, je n'ai pas lâché ce livre, grâce à un chapitrage court, on reste dans l'attente de la suite à vouloir savoir ce qu'il va bien pouvoir se passer au suivant.
Encore une fois, je remercie Barbara Abel et les éditions Fleuve Noir pour m'avoir permis encore une fois découvrir ce nouveau roman. Il ne me reste plus qu'à attendre l'année prochaine pour le suivant.
Retrouvez mon avis du roman Derrière la Haine Retrouvez le Petit Questionnaire de Proust posé à Barbara Abel

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