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Paris, tour de galeries

Publié le 22 décembre 2013 par Doudonleblog

Sur le nombre de galeries où je suis entrée récemment, dans le Marais (3ème),  je ne vais en évoquer que peu!  Pour la bonne raison que la plupart des expos que j’ai vues finissait le 21 décembre.  Donc, ne pas donner l’eau à la bouche!  (eh! oui! Il y avait, entre autre,  Annette Messager!  Formidable comme d’habitude. Mais c’est fini!))

Alix Le Méléder, galerie Zürcher, 56 rue Chapon (jusqu’au 24 décembre):  Des taches de couleur assez régulièrement peintes sur toile blanche,  en une organisation qui semble bien sage, rythmée, ordonnée.  Voilà ce que j’ai vu.  Ces traces,  posées d’un coup de pinceau sûr mais paisible,  sont parfois à l’origine de quelques coulures (l’artiste travaille dans les 4 directions et retourne sa toile)  Quelques transparences de superpositions aussi… Le regard n’est pas perturbé.  L’émotion à peine mise en route.  C’est juste un geste pictural et une histoire de couleurs.  Celles-ci ont quelque chose à dire, mais l’artiste non.  Elle s’efface derrière elles.  Elle transmet.  Je la sens comme un médium.

Le méléder

Wang Keping, dans cette même galerie ( jusqu’au 24 décembre).  Sculpteur chinois qui sculpte le bois à la tronçonneuse, le frotte, le polit et le roussit au chalumeau.  Résultat,  des formes souvent voluptueusement féminines,  mais aux frontières de l’abstraction.  Une magnifique matière noire, noueuse, légèrement brillante et rainurée.  Qui donne envie de la caresser.  Présence de la nature mais apport créatif très fort de l’artiste.

L’exposition « The End »  au See Studio, 7 rue St-Claude (jusqu’au 22 février), veut dire la fragilité et le caractère éphémère de la vie.  Sur 13 artistes, j’ai retenu Naziha Mestaoui et son installation « Corps en résonance ».  Dans une pièce obscure, le visiteur, dès qu’il entre, met en branle (détecteur de mouvements) un bol plein d’eau posé sur un disque tournant.  Des reflets sur le mur se mettent alors à danser, à tourbillonner plus ou moins intensément au gré de vos déplacements et gesticulations.  Et le bol chante.  Magiques ces vibrations du vivant!  J’ai été intéressée également par Charlotte Charbonnel et ses  » Phonoglyphes »,  sortes de disques Vyniles en grès (de St-Amand en Puisaye est-il précisé) qui sont réalisés en lien avec la recherche sur l’archéologie sonore.  Question de mémoire à conserver…

La galerie Karsten Greve accueille l’oeuvre sur papier de Cy Twombly (jusqu’au 1er février). 

Twombly
Bien que très célèbre et glorifié partout, ce travail me laisse un peu perplexe.  Quelques signes maladroits, taches de peinture  et quelques griffonnages forment apparemment l’essentiel des papiers exposés.  Des noms apparaissent , référence souvent aux mythes de l’Antiquité.  Et je m’efforce de voir dans ces sortes de ratures et de barbouillis, dans ces traces jetées à la va-vite une expression artistique… Et je peine.  On me dit que c’est entre dessin et parole.  On me parle de langage visuel.  Oui!  J’aurais vu plutôt une sorte de nouvelle écriture, faite de graphismes simplissimes (peut-être pas autant que ça…) mais chargés de sens.

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