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Les mythes dont les femmes sont convaincues

Publié le 15 octobre 2013 par Thescientist @singlexperiment

mythes sur les hommesAmi lecteur, souviens-toi, il y a bien longtemps, je te proposais une lecture offrant un subtil florilège de délicieux clichés sur les femmes. Voici son pendant masculin.

La façon dont les femmes nous perçoivent peut faire doucement rire, comme elle peut, quelques fois, nous hérisser le poil (que nous avons, certes, généralement fort dense). Ami lecteur, contrairement à l’article les mythes dont les hommes sont convaincus, je ne t’inviterai pas à lutter contre ceux qui animent les femmes. La vision, souvent erronée, à laquelle elles nous condamnent, nous épargne nombre de conversations pénibles et de débats stériles, justifiant nos actes ou nos erreurs par une généralisation réductrice inhérente à nos chromosomes. Laissons aux femmes ces mythes qui justifient nos actes, mêmes les plus idiots, sans que nous ayons à le faire.

En effet, notre paresse est légendaire. En vérité, nous sommes physiquement incapables d’accomplir la plupart des tâches ménagères mais savons compenser nos lacunes en étant génétiquement programmés pour le bricolage, l’ouverture des pots de cornichons et pour réchauffer les pieds féminins dans un lit. Femelles consentantes que nous abordons en société et que nous avons bien du mal à écouter parler, trop occupés que nous sommes à regarder leurs poitrines. Mais entendons-nous bien, nous ne sommes pas pervers, nous somme seulement incapables d’effectuer deux choses en même temps.

Nous ne séduisons d’ailleurs que pour le sexe et certainement pas pour nous mettre en couple. L’aspiration à une vie à deux heureuse et à la fondation d’une famille nous est étrangère. Comment diable nous en préoccuper alors que nous sommes bien incapables de nous projeter dans un future qui ne concerne ni la sortie du prochain Ironman, ni le prochain match de ligue 1. Nous sommes effectivement terre-à-terre et peu sensible aux choses, à l’exception des sports de balles que nous élevons au stade de religion. Ces instants solennels devant la télévision activent systématiquement nos neurones pruriceptifs, nous forçant à nous gratter ostensiblement les testicules, que nous soyons seul ou en société.

Nous sommes grégaires et apprécions de ne communiquer avec nos semblables que par les sons corporels et gutturaux que nous produisons en permanence. De nature compétitive, les défis et concours liés à l’évacuation de nos fluides ne sont que la suite logique des choses. Nous aimons l’étendre à notre force physique en passant par toutes les choses massives, puissantes et viriles que nous pouvons posséder. Nous sommes de muscles et de poils. Et d’ailleurs, l’instar de nos congénères animaux, nous aimons marquer notre territoire derrière les bars, dans les parcs et un peu à côté des toilettes. Mais ce dernier point est une conséquence malheureuse mais acceptable d’avoir la joie de posséder des attributs virils de dimension remarquable dont nous seront, par là même, très fiers !

Nous adorons les animaux, mais seulement avec du sel, du poivre et de la moutarde. Bien sûr pour qu’ils soient mangeables, nous avons la sagesse d’en confier la préparation à quelqu’un d’autre. Nous sommes bien conscients que sans les femmes, nous mourrions de faim. Sans elles nous vivrions probablement dans une grotte remplie d’immondices. Nous avons besoin d’elles, pour tout un tas de raisons indéniables, dont celle de nous rappeler que nous avons besoin d’elle pour tout.


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