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[Lecture] Steve Jobs dirige Samsung depuis novembre 2011...

Publié le 29 décembre 2013 par Next51 @next51blog
Illustration Jean-Claude Götting Illustration Jean-Claude Götting La théorie de l'information - Aurélien Bellanger décrit avec une insensée exactitude l’histoire de quarante années d’ «informatique» à travers le parcours, insensé lui aussi, de Pascal Ertanger, un petit malin au cheveu gras devenu gourou posthumain au cheveu gras, la tête dans les bits et les mains dans sa box. Extrait: Je me disais que s’il était en enfer, ce serait du tofu grillé, et des mousses de légumes à cuisson cryonique s’il était au paradis. J’avais rendez-vous avec Steve Jobs, un an et demi après sa mort. Un vrai rendez-vous, pas un dialogue sur Facetime ni un entretien posthume en utilisant Siri. Il avait choisi un restaurant biologique dans la Silicon Valley. Celui qu’avait tenu son père – biologique lui aussi – dans les années 1980 et qu’il avait fréquenté sans que ni l’un ni l’autre n’en aient rien su.

Steve avait l’air tendu. « OK, vous m’avez retrouvé. J’avoue : je ne suis pas mort. Je dirige Samsung depuis novembre 2011. J’ai plein d’emmerdes avec le design mais les ventes sont bonnes.


Steve Jobs serait né à Vélizy-Villacoublay, serait doté de cheveux discutables et d’une grande gaucherie à l’égard de tout ce qui ressemble à un être humain en général et à une femme en particulier. Steve Jobs se serait nommé Pascal Ertanger et n’aurait dépassé que d’un cheveu la médiocrité ordinaire du personnage Houellebecquien type. Cerné par les poussiéreuses coques marron beige de terminaux télématiques conçus par des ingénieurs télécom dont la suffisance le dispute à l’absence totale de fantaisie, Steve Jobs aurait été le héros de La théorie de l’information : français, pavillonnaire, ingrat, il se serait caressé le zizi devant les premières messageries roses acheminées par réseau Transpac. Puis il aurait fait fortune et serait devenu un héros, incarnant l’impensable revanche de l’anti-héros Houellebecquien. Enfin, il aurait probablement tenté quelques keynotes couronnées d’un succès relatif, d’une forte couverture presse et d’auréoles sous les bras.

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