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L'ALCOOL laisse son empreinte sur l'ADN des jeunes – Alcohol

Publié le 31 décembre 2013 par Santelog @santelog

L'ALCOOL laisse son empreinte sur l'ADN des jeunes – AlcoholJusqu’à aujourd’hui, les dommages génétiques aux premiers stades de l’excès d’alcool n’avaient jamais été documentés, c’est chose faite avec cette étude de l’Université de Nayarit (Mexique) publiée dans la revue spécialisée Alcohol. Les conclusions suggèrent des dommages «  de long terme  » chez des jeunes en bonne santé qui pratiquent le binge drinking sans être pour autant alcoolo-dépendants.

Les auteurs rappellent que l’alcool est responsable de 2,5 millions de décès par an dans le monde dont 320.000 chez des jeunes âgés de 19 à 25 ans. On sait que l’abus d’alcool sur une longue période entraîne des lésions hépatiques, différents types de cancer, la dépression et des troubles du système nerveux, cette étude montre ses effets directs sur les jeunes en bonne santé.

Cette étude commencée a analysé l’effet de la rituelle consommation d’alcool de fin de semaine sur l’ADN d’étudiants, âgés de 18 à 23 ans, répartis en 2 groupes, un groupe qui avait bu en excès le weekend précédant l’étude et un groupe de témoins, sobres. Tous les participants ont subi des tests sanguins et la consommation moyenne d’alcool chez les buveurs était de 118 g soit l’équivalent d’un litre et demi de bière.

Dommages oxydatifs et génétiques: L’activité de l’enzyme alcool déshydrogénase (ADH), responsable de la métabolisation de l’éthanol a été mesurée. Les dommages oxydatifs ont été évalués par un test biochimique (TBARS). Ces dommages reflètent les niveaux de radicaux libres formés qui peuvent nuire à l’intégrité de la membrane cellulaire.

Les chercheurs constatent que ces dommages oxydatifs sont 2 fois plus importants chez ceux qui ont bu excès et sont donc «  allés voir  » l’ADN des participants, en extrayant le noyau de cellules lymphocytaires dans le sang et en l’analysant par électrophorèse. Leurs résultats montrent des dommages dans 8% des cellules du groupe témoin et 44% du groupe exposé.

Si le processus par lequel l’alcool parvient à modifier l’ADN n’est pas encore connu, l’étude montre déjà des dommages de long terme, chez des jeunes qui boivent de l’alcool sans être encore dépendants.

  

Source: Alcohol 2013 doi:pii: 934 13 00114 -6 Oxidative damage in young alcohol drinkers: A preliminary study

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