Magazine Jeux vidéo

Knack

Publié le 03 janvier 2014 par Rhumyxcube @PressselectFR

Knack

Voici l’un des premiers jeu présenté le 20 février 2013, lors de la conférence de présentation de la PS4. Knack a dès lors, fait couler beaucoup d’encre dès son annonce. Décrié, raillé, beaucoup ont dénoncé son manque d’ambition pour un jeu de lancement. Voilà maintenant presque un mois que j’ai mis la main sur le jeu. Verdict :

Inclus dans le Line Up de Sony, Knack (Jeu d’action / plate-forme des plus traditionnel) surprend, à la fois par son classicisme et son manque d’envergure. Alors que tous les gamers s’attendaient à un porte drapeau next gen, c’est Knack qui a pointé le bout de son nez, créant à son insu la surprise.

Knack

Héros malgré lui, Knack est le fruit d’une expérience scientifique. Il est un amoncellement de reliques, pierres aux pouvoirs immenses d’un passé oublié. Mais notre golem attire les gênes et les convoitises pour sa force et ses pouvoir. Particularité, Knack, constitué des reliques précédemment citées, augmente sa taille et sa force au fur et à mesures qu’il absorbe de nouvelles pièces, il a même la possibilité d’absorber des éléments du décor et donc d’avoir des propriétés élémentaires.

Le jeu surf sur des mécaniques qui ont fait leurs preuves, alliant attaques simples et combos dévastateurs, mais pèche par son nombre d’attaques relativement limitées. Ce qui fait qu’il en devient vite répétitif. Cependant, il alterne les phases entre infiltration, et destruction générale (phase relativement jouissive) qui casse de façon positive le rythme de l’aventure. Mais, il y a aussi des ombres au tableau, et notamment la difficulté mal taillée pour ce type de jeu familial qui en rebutera plus d’un. Certains passages sont très ardus, et même un joueur expérimenté comme moi y a eu quelques sueurs froides.

Pour les fans de la collectionnite aiguë, dont je fais partie, Knack se révèle être un challenge intéressant, tout au long du jeu, des zones cachées dissimulent des coffres contenant des objets à collectionner et à assembler pour obtenir des up grad pour notre héros. Et leur nombre est important, cela dit, pas de panique, car ils peuvent être accessibles de diverses façons. Votre liste d’amis PS4 est votre meilleur atout, car s’ils ont trouvé des objets que vous n’avez pas, et inversement, vous pouvez à plusieurs combiner les pièces pour créer les objets. Dernière possibilité, il s’agit de l’application Iphone, qui vous propose un mini jeu dans le pur style candy crush, les high score vous permettent de débloquer, de façon aléatoire, des objets que vous pouvez synchroniser avec votre partie!!! vraiment sympa.

 

Knack

Graphiquement parlant, pas grand chose à dire, visuellement c’est tout de même assez simpliste. Les textures ne sont pas folles pour de la PS4, et Knack aurait très bien pût naître sur PS3. Mais je tiens tout de même à signaler que le moteur graphique qui gère la collision des reliques fait des merveilles.

Au final, Knack n’est pas un mauvais jeu en soit, mais avec un papa comme Marc Cerny ( Crash Bandicoot, Spyro), on aurait put s’attendre à un peu plus d’audace. En réalité, je ne comprend pas le choix de Sony de mettre Knack en porte étendard de la PS4. Un jeu avec un peu plus de peps et , visuellement, d’une tranche supérieure aurait sûrement été plus approprié. Alors que tout le monde attendait la claque graphique, c’est Knack qui nous a été présenté, s’attirant les foudres des plus exigeants.

J’étais septique au premier abord,mais Knack mérite cependant que nous lui consacrions quelques heures, le temps que le charme s’installe, et malgré ces quelques défauts, j’ai pris plaisir à participer aux aventures du golem.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Rhumyxcube 1852 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazine