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Le Hobbit : la Désolation de Smaug, de Peter Jackson

Par Nonopool @RienAGlander

J’en aurais mis du temps pour la rédiger cette critique. Mais la voici, la voilà. Alors, par où commencer. Mon infime déception, ou ma grande joie ? Allez, une fois n’est pas coutume, la déception. N’ayez pas peur, comme je vous l’ai dit, elle est infime. Elle réside dans le simple fait que ce second épisode de la trilogie se finit sur une coupure net au milieu d’une scène. Et grrrrrrrrrrr je suis tout simplement frustré. Il y a également l’amourette entre l’elfe Tauriel (Evangeline Lilly, personnage n’existant pas dans le roman) et Kili (Aidan Turner), dont on aurait pu se passer … Donc, pour la déception (ou frustration), c’est fait.

© Warner Bros Entertainment

© Warner Bros Entertainment

Maintenant passons aux nombreux points positifs du film. Commençons par les personnages. Ils sont quatre à sortir du lot. Un premier, nous avons Gandalf (Sir Ian McKellen) et ses pouvoirs magiques. ENFIN !!! le mage gris a le droit à une vraie baston face à SPOILER (je l’appellerais SPOILER à des fins non-spoilative) et c’est véritablement jouissif. Ensuite, Thorin (Richard Armitage) égal à lui-même, toujours aussi charismatique mais que l’on sent basculer dans le côté obscur de la force (ou plutôt du pognon… foutu or des nains!!!). On continue avec le nouveau venu de cet épisode, Bard l’archer (Luke Evans) que l’on découvre et qui sera un personnage à suivre dans le dernier volet de la saga. Pour finir, Bilbo (Martin Freeman) gentleman cambrioleur et beau parleur qui offre un véritable grand rôle à son interprète (je suis actuellement au début de la saison 3 de Sherlock, série exceptionnelle dans laquelle il incarne le personnage de Watson).

© Warner Bros Entertainment

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Mais vous allez me dire (ou pas) "mais il manque quelqu’un, il est grand, gros, a des ailes et crache du feu". Si je ne l’ai pas mis au côté des quatre autres, c’est parce que tout simplement Smaug survole le film, et cela est surement du fait de son interprète, Benedict Cumberbatch, qui aura réussi le tour de force de donner à un personnage en image de synthèse un charisme incroyable. Le timbre de voix de l’acteur anglais (qui joue Sherlock dans … Sherlock avec … Bilbo … enfin Martin Freeman) colle parfaitement au dragon et la joute verbale entre ce dernier et le hobbit est l’un des meilleurs face-à-face que l’on ait pu voir au cinéma ! (Sinon, il y a aussi Legolas/Orlando Bloom. Voilà, ça c’est fait).

© Warner Bros Entertainment

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Pour finir, on ne peut que souligner la beauté des paysages néo-zélandais. Entre Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit, Peter Jackson offre-là la plus belle des publicités à son pays d’origine. Voir les personnages de Tolkien évoluer dans cet environnement est tout simplement un régal pour les yeux ! Bref, si je devais avoir un conseil, pour les plus impatients, allez-y !!! Sinon, attendez la sortie du dernier épisode comme ça vous n’aurez pas l’incroyable frustration du cliffhanger de fin !!!


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