Les Haïkus du peintre d’éventail de Hubert HADDAD

Il s’agit d’un recueil de Haïkus, poèmes japonais, dans la continuité de ce que j’avais pu découvrir dans le roman « Le peintre d’éventails ».

Les deux sont de Hubert HADDAD et sélectionnés dans le cadre du Prix littéraire des Inter-Ce et des Lecteurs Angevins.

Les formes des œuvres présentées, cette année, dans le cadre du Prix littéraire sont diverses et variées à en croire ce que j’ai déjà pu y découvrir… 

Je verrai bien ce recueil de poésie trôner sur le coin d’un meuble et être consulté chaque fois que quelques minutes de pause se présentent, ça pourrait être ma résolution zen pour 2014…

Je vous livre mes préférés :

« Un vieux piano noir
Qui résonne dans la nuit –
Le bruit du parquet »

« Religieusement
La mante dévore l’amant
Qui la promène »

« Gros flocons de neige –
Comme des lettres d’amour
Là-haut déchirées »

« De tous les oiseaux
La girouette et le pivert
Sont les plus têtus »

« Une femme si blanche
Iceberg à la dérive
En mer de songe »

« La rosée d’hiver –
Au matin seules écloses
Les roses de givre »

« Passe la fanfare
Quand elle est loin enfin
On reconnaît l’air »

Je vais lui mettre la note 5 sur 10, je la ferai peut-être évoluer en fonction des oeuvres encore à découvrir.

Petit récapitulatif du classement :

- Le peintre d’éventail de Hubert HADDAD : 10 sur 10

- La silencieuse d’Ariane SCHEDER : 9 sur 10

- Des larmes sous la pluie de Rosa MONTERO : 8 sur 10

- La lettre à Helga de Bergsveinn BIRGISSON : 7 sur 10

- Les Haïkus du peintre d'éventail : 5 sur 10.

Annie