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Revue de presse : les Une du Nouvelobs, ici et ailleurs

Publié le 09 janvier 2014 par Sergeuleski

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Christiane Taubira refuse de débattre avec Marine Le Pen : une erreur stratégique ?

 
   La politique ayant horreur du vide, et les partis « siphons » aussi. Qu'il soit permis de noter que plus de 50% du discours du FN aujourd'hui, c'est le discours que devrait tenir la gauche. Personne mieux que Taubira le sait. Elle n'a donc rien à gagner à un débat avec la fille Le Pen, sinon reconnaître publiquement qu'elle appartient à un gouvernement que l'on peut sans difficulté, et avec regret, qualifier de "gouvernement de la 2e droite ; un gouvernement à la solde d'une Oligarchie mondialiste sans honneur ni justice ; un gouvernement occupé à
reverser des dividendes à ceux qui ont investi sur leur avenir à eux tous et qui leur ont permis d’occuper des places lucratives comme jamais auparavant.


Aussi, force est de conclure ce qui suit : le PS n'a vraiment pas son pareil lorsqu'il s'agit de salir celles et ceux dont il loue les services le temps d'un passage dans un de ses gouvernements iniques dont il a le secret ; il exigera tout d'eux qui, sur le plan de la morale, de l'éthique et de la rigueur intellectuelle, y laisseront tout ce qu'ils possédaient avant d'y entrer.
Prêtez-leur un bras et main forte, et c'est tout votre corps, corps et âme, que vous y laisserez car, c'est maintenant bien établi : on sort manchot, cul-de-jatte, lobotomisé et sale - en d'autres termes : rincé et discrédité - d'une collaboration avec le PS.

Dieudonné : mes 3 conseils à Valls et Taubira pour stopper la contagion antisémite

(de Thierry de Cabarrus, chroniqueur politique)

   "... il s’agit, tout bonnement, de protéger notre société fragilisée contre la tentation abjecte de se trouver des boucs émissaires responsables de la crise qui la frappe."

   Dieudonné a surtout besoin de se protéger de quelques élites communautaires qui depuis dix ans cherchent à abattre celui qu'il faut bien se résoudre à considérer comme notre plus talentueux humoriste satirique de langue française depuis Molière, fils de Voltaire : humoriste qui n'a de cesser de dénoncer leurs agissements à tous.

Quant à Monsieur Thierry de Cabarrus... s'il souhaite que l'on prenne au sérieux ses interventions écrites, il lui faudra intervenir dans des médias qui acceptent parmi ses chroniqueurs agréés et autres blogueurs associés toutes les opinions à propos, entre autres, de Dieudonné.
Or, il se trouve que sur le nouvelobs comme sur tous les médias mainstream, une seule opinion prévaut: il faut faire taire Dieudonné.


En d'autres termes, si d’aventure Monsieur Thierry de Cabarrus devait penser qu'il faut soutenir Dieudonné, à aucun moment il ne pourrait nous le faire savoir. C’est la raison pour laquelle, sauf le respect qu’on lui doit, à lui et à tous les intervenants accrédités par le Nouvelobs, nous préférons accorder bien plus d'attention aux commentaires qui sont postés (même après le couperet de la censure), d'autant plus que ces commentaires qui émanent d’intervenants qui ne doivent rien à personne, soutiennent dans une immense majorité des cas, la démarche de Dieudonné.

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Ne jamais renoncer !

Dénoncez ! Dénoncez ! il en restera toujours quelque chose !

Mikhaïl Khodorkovski est arrivé en Suisse

   Longtemps on se souviendra d'une Europe et de médias qui auront préféré Mikhaïl Khodorkovski à Snowden faisant le choix de soutenir le dissident milliardaire Khodorkovsk aujourd'hui résident en Suisse contre un Edward Snowden résident provisoirement sur le sol russe, aujourd'hui "apatride" et sans un sou, auquel toute l'Europe a refusé l'asile politique...

   Après ça, vous irez déplorer le divorce croissant entre les Français et les médias, la politique et l'économie.

Assurer la pérennité du "Nouvel Observateur"

   Préoccupons-nous plutôt de la pérennité du métier de journaliste qui part à vau l'eau sur tous les sujets qui touchent à la société française ; et que ce soit avec le Nouvelobs ou sans, importe peu ; seule importe l'information : profondeur et hauteur.

Et là, quelque chose me dit que l'on est loin du compte.

Dieudonné : non, il n'est pas interdit d'interdire

(de Laurent Joffrin, directeur du Nouvel Observateur)

   Des médias aux ordres ont sciemment coupé les ponts, tué la communication, l’échange, voilà trente ans déjà, en tarissant toute relation aussi lacunaire soit-elle avec des pans entiers de la population de ce pays afin de contrôler toute contestation d'un projet tant national qu'européen et mondial aux conséquences économiques, sociales et politiques dévastatrices qui ne recueille l'adhésion d'aucune majorité digne de ce nom en Europe et au-delà.


Certes ! Nous ne sommes pas dupes : le bannissement depuis 10 ans de Dieudonné a pour but, à la fois de réduire au silence un opposant mais aussi, et surtout, de le radicaliser (le forcer à hurler - métaphoriquement) et de le pousser à la faute afin de le marginaliser définitivement aux yeux d'un public somnolent car éreinté après une journée épuisante - et cette audience-là est bel et bien aujourd'hui l'unique cible des médias de masse ; public qui n'a, malheureusement, ni les facultés ni le temps de déjouer les intrigues de médias qui ne se reconnaissent plus qu'une seule obligation : complaire à leurs employeurs (actionnaires, annonceurs publicitaires et l’Etat) : de France Culture à RTL, de Charlie Hebdo au Figaro... de TF1 à Arte ; médias qui, dans les faits, ne se font plus que l’écho d’une idéologie au service d'un monde unique, un monde sans altérité aucune qui devra marcher droit : dans le cas contraire, toutes les représailles seront à craindre : ici chômage, menaces physiques ; ailleurs les bombes.

Et c’est bien sur ce quoi repose tout le discrédit de ces médias depuis trente ans : la certitude que si d'aventure les salariés et les intervenants de ces médias étaient capables de penser autrement, on est assurés qu’à aucun moment ils ne seraient en position de mener à bien cette ambition (pour ne rien dire de ceux qui s'autoriserait à le faire) car force est de constater que le recrutement de ces femmes et de ces hommes a pour premier critère non pas ce dont ils sont capables mais bien plutôt ce dont ils sont  bien incapables : oser penser la complexité du réel en y intégrant le poids de toutes les forces qui oeuvrent à sa mésinterprétation dans le meilleur des cas ; à sa disparition... dans le pire. Et manifestement, les recruteurs ne se trompent jamais ou bien rarement ou pas longtemps étant eux-mêmes très certainement recrutés selon le même critère : ils n'ont pas le droit à l'erreur dans leur nomination de celle ou de celui qui devra mener une barque médiatique qui ressemble étrangement à un bateau fantôme à la dérive, ersatz d’équipage qui n’a qu’une seule mission : la protection d'intérêts vitaux et partisans contre le bien commun ou l'intérêt général ; intérêts qui ne souffriront aucune mise en danger.

L'unanimité contre Dieudonné ne peut s'expliquer autrement : l'absence de voix dissonantes laissent entrevoir un abîme de courage... un tombeau éthique, là où prospère non seulement l'indigence intellectuelle mais... la lâcheté aussi ; une lâcheté et une incompétence coupables de lèse-société.

Dieudonné : à Nantes, entre "pro" et "anti", un dialogue sans haine

   "Les uns manifestaient contre l'antisémitisme. Les autres ont leur billet pour le spectacle de jeudi soir. Ils ont su se parler. C'était impossible à prévoir."

   A force de publier des articles qui tabassent  le réel à coups de pied, de poing et de matraque, cela n'a rien de surprenant : les propriétaires des médias dominants finiront par faire du métier de journaliste, un métier qui ne veut plus rien souhaiter savoir ni comprendre.

Dieudonné, Soral, Zemmour et la haine des autres

   Décidément, jamais vous ne renoncez !

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Alain Soral ou la raillerie nietzschéenne !


   Difficile de se passer de l'intelligence d'Alain Soral ! Fervent soutien, dans l’esprit, au conseil national de la résistance, il est celui qui, aujourd'hui en France, avec l’aide de Rousseau, de Marx, de György Lukács, de Philippe Muray, de Michel Glouscard et de Jean- Michel Michéa , développe les analyses les plus courageuses, les plus pertinentes, les plus intelligentes et les plus talentueuses sur la société française (d’aucuns écriront : "... sur ce qui est arrivé à la France...") de la fin de la seconde guerre mondiale à nos jours.

Quant à Zemmour...

Victime, il n'aura rien choisi pour lui-même, se contentant de porter, comme on porte un fardeau, une histoire familiale qui a fait de lui un être verrouillé à double tour : ressentiment et aveuglement.

Il a toute notre commisération et notre compassion (enfin... jusqu'à un certain point parce que... faut pas pousser non plus !).

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