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Les deux axes du fondamentalisme socialiste

Par Contrelitterature

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   Proust a fait un parallèle lumineux sur la condition juive et la condition homosexuelle.

   Dans un passage du premier livre de Sodome et Gomorrhe, le narrateur décrit une réunion rassemblant plusieurs membres de ce que nous appellerions de nos jours la jet-society médiatico-politique. L’un des personnages arrive au milieu de la réception et s’émerveille de s’y retrouver « en famille ».

   Pour souligner son étonnement, le narrateur lui fait dire les vers de Racine, dans Esther, quand Élise, au premier acte, découvre les femmes juives qu’Esther, devenue la favorite du roi de Perse, a fait entrer dans le harem royal : « Mon Dieu, mais que vois-je, mes sœurs, c’est merveilleux, nous en sommes toutes ici ! » 

   Proust décrit ainsi les attitudes, d’après lui communes aux Juifs et aux homosexuels, qui leur permettent de faire coexister leur désir sincère d’intégration sociale avec une volonté de rester dans un entre-soi confinant à l’enfermement communautaire. Cela peut aller jusqu’à une sorte de désir masochiste d’être rejeté par les autres afin d’éprouver le « plaisir » de dénoncer ce rejet ! 

   L’exploitation politique de cette souffrance « ontologique » ne peut qu’entraîner des conséquences terribles. L’ignominie est aujourd’hui d’autant plus inhumaine qu’elle n’hésite pas, au nom des valeurs républicaines, à instrumentaliser la mémoire de la Shoah à des fins politiciennes. Taubira et Valls sont les petits exécutants paranoïaques d’une stratégie spectaculaire qui nous précipite tous vers le chaos.

Alain Santacreu

 


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