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L’édito CR7 ballon d’or

Publié le 13 janvier 2014 par Levestiaire @levestiaire_net

ronnie

Il n’y avait guère que Ribery qui y croyait et les médias français qui le souhaitaient. Et évidemment ça ne s’est pas réalisé. Même les bidonnages habituels du Ballon d’or n’ont pas suffi, même les déguisements à la con du CFC, même les nouvelles règles créées pour faire croire que Messi est supérieur à Maradona. Au final, Messi n’est pas supérieur même s’il finira peut-être dans une chambre supérieure d’appel d’un tribunal correctionnel. Ce qui fait de lui un grand.

Tout cela fut vain, Ribery n’est pas devenu meilleur que Cristiano Ronaldo, ni cette année, ni jamais. Et pour que ça arrive un jour il faudra que CR prenne sa retraite avant Francky ou que Ribery s’exile sur une autre galaxie sans être suivi par Messi, Robben, Muller, Schweinsteiger ou Alcantara. Il y a une vanne dans la phrase précédente. Si Ribery avait gagné, ça n’aurait fait qu’un scandale de plus car s’il fallait choisir un Munichois autre que Daladier ou Chamberlain, Robben était certainement plus indiqué, on va y revenir.

Pour ne pas trop abimer la fierté dégoulinante et mal placée de Ribery, il ne faut pas trop s’étendre sur le comparatif des deux carrières. Il ne s’agit pas ici d’affirmer qu’il existe deux Eric Carrière, ça ferait beaucoup, mais plutôt de rappeler qu’un joueur marque l’histoire en gagnant des titres certes mais dans un sport collectif on est rarement seul à porter un gros palmarès. En revanche être décisif dans les grands moments de ces compétitions à tendance à singulariser l’exploit.

Depuis 10 ans, à moins d’avoir été piraté par le Darknet, l’Histoire du foot n’a retenu pour Ribery qu’un but contre l’Espagne lors du mondial 2006. S’il avait poursuivi à ce rythme le débat serait différent mais depuis il a fait mieux, un Euro 2008 ridicule, une Coupe du monde 2010 pathétique, un Euro 2012 exécrable. Mais si l’on s’en tenait aux grandes compétitions internationale, Cristiano Ronaldo n’aurait guère plus d’arguments à faire valoir hormis un bon Euro 2004 où il envoie les siens en finale, et un très bon Euro 2012 où il ne s’arrête de jouer qu’en demi-finale. Plus quelques buts par-ci et par-là, et finalement ça fait quand même beaucoup si on compare à Ribery qui n’a absolument rien foutu en bleu depuis l’été 2006.

Ses plus fidèles lécheurs répondront alors qu’il a quand même claqué un de ces buts contre la Finlande. Et oui, l’année internationale de Ribery se résume à ce but contre la Finlande. Quand Ronaldo en met 3 lors du barrage décisif contre la Suède, Ribery n’offrant en supplément que zéro passe décisive à l’aller et au retour contre l’Ukraine. Score qui s’ajoute aux zéro passe toutes compétitions confondues. CR n’a donc rien gagné cette année mais il s’est payé seul, et sans même utiliser 0,03% de son salaire, son voyage au Brésil. Ribery a beau être impliqué dans 60% des buts en éliminatoires, il n’a rien branlé quand il le fallait vraiment hormis cette demi-volée ratée et ce centre qui permettent à Sakho de se souvenir deux fois de sa quenelle.

Sa carrière en club se résume à cette année puisque tout le monde sait qu’il n’a pas gagné la Ligue des champions avant, malgré une finale où il n’a pas pesé au contraire de Müller. Est-ce que Ronaldo fait presque à lui seul une équipe forte ? Oui. Est-ce que le Bayern était une équipe monstrueuse l’an dernier grâce à Ribéry ? On pourrait mentir et répondre oui. Le problème de Ribery et de son milliard de passe décisives c’est une nouvelle fois le collectif. Car il ne méritait pas plus que les autres membres du carré magique de figurer en finale du Ballon d’or. On attend encore ce Ballon d’or collectif déjà promis au Barça. C’est bien Robben qui a remporté la Ligue des champions, c’est bien Ronaldo qui a marqué le but mancunien en 2008.

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