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Le Manoir, tome 2 : Cléa et la Porte des fantômes, par Evelyne Brisou-Pellen

Publié le 15 janvier 2014 par Clarabel

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Voici la suite de Liam et la Carte d'éternité, et croyez-moi c'est vraiment très, très bon ! Plus besoin de présenter l'univers du manoir victorien, de la présence des habitants, de leur lutte contre les fantômes gris et du travail de deuil à accomplir (en cernant les raisons de leur colère, qui les cantonne dans cet entre-deux).
Le roman s'attarde sur Cléa, principale narratrice de l'histoire. À 14 ans, elle a été kidnappée puis assassinée par son ravisseur. Parmi ses souvenirs confus, elle tente de rassembler des morceaux du puzzle et demande à Liam de l'aider pour démasquer le criminel impuni. Le garçon, sans l'avouer, est plutôt bougon et réfractaire. Il suppose que cette quête implique le départ prochain de Cléa, alors qu'il est amoureux d'elle en secret.
Inutile de craindre des atermoiements larmoyants, l'intrigue nous transporte aux quatre coins du Manoir, menacé par la fuite de deux fantômes gris, puis par la disparition d'Emmerance, inconsolable depuis la mort de son fiancé, Cléa décide alors de lui venir en aide et suggère à Liam de plonger dans la Carte d'éternité pour démêler ce casse-tête sentimental, qui date du Moyen-Âge. Mais la fameuse carte manifeste ses premiers signes de faiblesse, devient capricieuse, capture en longueur le garçon au cours de ses sauts dans le temps, au début il n'en prend pas garde, mais il risque d'y être contraint par la force des choses ! ...
Bref, bref, bref, c'est passionnant ! Ce deuxième tome confirme tout le bien aperçu dans le début des aventures, imaginées par Evelyne Brisou-Pellen. On y retrouve la finesse et l'élégance dans l'écriture, un peu de dialecte breton (j'en suis “spontée” !), une bonne intrigue menée tambour battant, des personnages sensibles, attachants, avec de la matière grise, et beaucoup d'empathie. Le troisième tome est annoncé pour l'été 2014, en attendant je conseille fortement cette série aux jeunes lecteurs (dès 9-10 ans). Le livre fait plus de 300 pages, mais il se lit vite et bien.

Bayard jeunesse, novembre 2013


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