Blanc comme neige - 0/10

Un film de Christophe Blanc (2010 - France, Belgique) avec François Cluzet, Olivier Gourmet, Jonathan Zaccaï, Louise Bourgoin, Bouli Lanners et quatre Finlandais qu'on ne reverra vraisemblablement jamais

Insipide, confus et mal joué.

L'histoire : Maxime est un riche concessionnaire, heureux en affaires, heureux en ménage. Jusqu'au jour où son associé Simon meurt dans un accident de la route, et que surgissent des gangsters finlandais qui lui réclament les 900.000 euros que Simon ne leur a pas payés... Maxime demande de l'aide à ses frères.

Mon avis : Au début, ça commençait pas trop mal. Des bons acteurs, les premiers éléments d'un thriller annoncé ; pendant environ dix bonnes minutes, je me suis réjouie. Mais après, patatras... plus le temps passait, plus il était évident que le scénario ne tenait pas la route, et que les comportements des personnages était tout sauf naturel, frôlant même l'incompréhensible. A les rendre antipathiques. Ce qui est la meilleure façon de faire fuir le spectateur...

Un érotisme torride...

Vide et paresseuse (faut le faire !), la réalisation ne vaut même pas celle d'une banale série télé. Tout est prévisible et répond aux clichés les plus éculés, tandis que l'histoire, elle, s'emberlificote, à mille lieues de toute vraisemblance, avec des ellipses qui laissent perplexes, car ce sont de vrais trous... on a du mal à faire le lien avec la suite. Il y a de l'action, beaucoup d'action, mais on ne s'y intéresse pas tant c'est vu et revu, et filmé avec amateurisme, sans aucun rythme.

Quant à l'interprétation... Pour la première fois de ma vie, j'ai trouvé François Cluzet... ridicule ! Jeu outré, pas crédible... et un brushing de l'autre monde. Gourmet et Zaccaï sont ternes et transparents ; Bourgoin est comme d'habitude : assez nulle. Quant au noeud de l'intrigue (le principal, normalement), j'ai pas compris : ils faisaient quoi ces Finlandais, en fait ? Comment peut-on faire du trafic de voitures quand il s'agit de Ferrari ou de Maserati... ultra protégées, ultra surveillées ? Comment l'associé pouvait-il bien cacher ce trafic à son collègue ? Des Ferrari qui disparaissent d'un compte d'exploitation ou sont vendues à bas prix, au départ d'une concession reconnue... faut qu'on m'explique.

Très mauvais.

Non mais t'as vu comment t'es coiffé ?

Ils le disent mieux que moi : "Nous sommes donc conviés à observer le périple cauchemardesque d'un type qui ne réagit ni comme dans les films, ni comme un citoyen ordinaire. Ce hiatus pose problème." (Le Monde) - "Un polar invraisemblable, abracadabrant, avec une fin délirante, en Finlande." (Le Figaroscope) - "Comment croire, en effet, une seule seconde à cet engrenage de catastrophes qu'un seul coup de fil au 17 pourrait illico interrompre ? On voit bien l'ambition éthique et politique du film (...) mais à ce moment-là, et malgré une mise en scène tenue, le spectateur a depuis longtemps décroché." (TéléCinéObs).

Cours après moi que je t'attrape, petit lapin...