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[Livre] La Ferme des animaux – George Orwell

Par Tix @ThierryTix
[Livre] La Ferme des animaux – George Orwell

Royaume-Uni – 1945

  • PRÉCISIONS

Auteur : George Orwell
VO : Animal Farm
Publication originale : 1945
Publication française : 1947
 

  • NOTE GLOBALE :

Notation 07-07

 

  • DE QUOI ÇA PARLE ?

Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Boule de Neige et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement : « Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d’alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. »Le temps passe. La pluie efface les commandements. L’âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : « Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d’autres.”

  • NOS AVIS

Mickdeca :

Au lycée j’avais adoré 1984, roman dystopique, où la satire d’une société totalitaire dans tous les domaines qu’ils soient politiques, économiques, philosophiques était abordée. La Ferme des animaux c’est un peu un ‘avant 1984′, il y toutes les idées de celui-ci mais elles nous sont exposées assez grossièrement, sans finesse et avec des répétitions convenus.

L’histoire est une parodie du totalitarisme russe mais l’écriture empreinte un ton trop sérieux qui dénote avec le ridicule des situations, ce qui est perturbant dans la mesure où quand on prend l’aspect parodique pourquoi ne pas rentrer dedans carrément. Mais peut-être ai-je raté le coche du second degré.

[Livre] La Ferme des animaux – George Orwell

Cependant cet aspect sans fioriture sert à merveille le message que l’auteur veut faire passer, en empruntant souvent la forme du conte pour enfant. Tout le déroulement de l’histoire est ainsi un cycle qui se répète à chaque fois. L’idylle de la nouvelle société animale forme une boucle où le rêve utopique finit toujours par redevenir cauchemar, la réalité étant toujours gouvernée selon le même ordre préétablit que ce soit chez les hommes ou les cochons.

Cette Ferme des animaux reste une lecture agréable et intelligente mais on restera avec 1984 pour pousser la réflexion plus loin.

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