Si il y a bien un revival dont on ne s’attendait pas à sa sortie sur grand écran, c’est bien de celui du célèbre borgne de l’espace, Albator. Corsaire de son état, menant son vaisseau l’Arcadia sur les flots galactiques. Son arrivée dans nos salles obscures se fait donc en fanfare, avec un film où la frontière entre le film d’animation et le live se fait de plus en plus mince.
© Océan Films
James Cameron bluffé par le réalisme des images projetées à l’écran ? Moi aussi ! J’ai pris un pied phénoménal au cinéma ! La 3D est totalement immersive ! Et lorsque l’on découvre dans les credits Kengo Takeuchi, responsable des cinématiques des Final Fantasy VIII et IX, on comprend pourquoi l’esthétique CGI-esque du film est si … comment dire … parfaite (okay un jour la qualité d’image de ce film sera surement dépassé, mais pour l’instant, on est face au meilleur film en CGI, loin devant le Tintin de Spielberg qui avait pourtant déjà placer le curseur un cran au-dessus). Il faut dire que la TOEI a cassé sa tirelire avec un budget de 30 millions de dollars. Après on pourra rechigner sur un scénario relativement plat, ou plutôt sans surprise, mais le plaisir de retrouver un personnage qui nous a accompagné durant l’enfance, du petit au grand écran, renvoie ce "petit" désagrément scénaristique au second plan …
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Pour ce qui est de l’histoire, nous ne suivons pas Albator mais le jeune Yama qui, en 2977, se voit confier l’assassinat du corsaire. Pour mener à bien sa mission, il devra infiltrer l‘Arcadia alors qu’au même moment, Albator décide d’entrer en guerre contre la Coalition Gaia avec pour but de défendre sa planète d’origine : la Terre.
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A l’issue de ce long-métrage, on se rend compte très vite que la première pierre vers une saga cinématographique vient d’être posée et le twist final en ravira plus d’un (et en décevra un bon nombre également via un côté Nolanien de la perception du personnage d’Albator, un côté The Dark Knight Rises complètement assumé !). M’enfin pour faire bref, allez-y, vous passerez un sacré bon moment bien calé derrière vos lunettes 3D (qui pour une fois trouves en ce film une réelle utilité !).
Jeu de briques
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