Magazine High tech

Max : The Curse Of Brotherhood : réussite totale sur Xbox One !

Publié le 20 janvier 2014 par Be-Games @be_games

Parfois, certaines décisions prises en « haut lieu » dans le domaine du jeu vidéo peuvent sembler bizarres, voire incompréhensibles. La réaction générale lorsque Microsoft a fait l’acquisition du studio indépendant danois Press Play, c’était « Pourquoi ? ». Dans quel intérêt un géant mondial a-t-il dépensé quelques millions de dollars pour s’offrir ce petit studio dont la seule expérience se limitait à un jeu pour Smartphones adapté ensuite sur Nintendo DS et Wii ? Maintenant on a la réponse : pour Max : The Curse Of Brotherhood pardi !

Du coup, contrairement à mon habitude du « titre à suspense » ou du « titre qui cache un jeu de mots pouravissime »,  je vous l’annonce tout de go : oui, ce nouveau titre de nos danois préférés (enfin, après Manticora et les frères Laudrup quand même) réussit merveilleusement son adaptation sur console de salon next-gen.

Graphismes brillants.

Max : The Curse Of Brotherhood : Les décors en forêt sont somptueux

Les décors en forêt sont somptueux

La première chose qui frappe quand on lance Max : The Curse Of Brotherhood sur sa Xbox One, ce sont les graphismes colorés et l’animation très fluide et naturelle du héros. On est loin du photo-réalisme vers lequel les gros studios de développement veulent tendre et ce n’est pas plus mal. Ici, les gars de Press Play ont créé tout un univers chatoyant qui caresse la rétine dans le sens du poil Comment ça « On n’a pas de poil aux yeux » ? Alors tant mieux, on peut ainsi profiter de la richesse des décors et des multiples petits détails qui parsèment les différents niveaux parcourus par Max.

Les environnements sont particulièrement réussis, aussi bien les éléments principaux (plate-formes, murs, tours, branches, …) que les décors loin en arrière-plan. Le soft transpire la next-gen par tous ses pores et on adore. Pour preuve, un bête exemple de situation vécue pendant mon test chez un ami que j’appellerai ici « Amateur » (enfin, je l’appelle souvent comme ça, ou parfois c’est « Nul », « Croûte », « Patate », « Sous-joueur », …) :

  • Amateur (me voyant rester statique quelques secondes) : « Hé, gros mauvais, il faut orienter le stick vers la droite pour avancer :p »
  • Moi : « Attends un peu, j’admire les arbres. »

Voilà, je pense que ça dit tout, non ?

Scénario en mousse pour un jeu trop court

Max : The Curse Of Brotherhood : L'infâme Moustacho a enlevé le frère du héros

L’infâme Moustacho a enlevé le frère du héros

Le pitch de base du jeu est surtout un prétexte à l’aventure. Max rentre chez lui et constate que son petit frère Félix est occupé à massacrer ses jouets. Tout de suite, il cherche sur Internet la formule pour le faire disparaître, la lit à haute voix et, tel Candy Man ou Beetlejuice, un démon surgit par un vortex et emporte l’indésirable petit cafard. Vite pris de remords, Max se jette dans le vortex pour aller rechercher son frangin, capturé par l’horrible Moustacho. Voilà, c’est tout, pas vraiment de rebondissement, pas de surprise, pas d’alien qui sort du corps de Félix en répandant ses entrailles dans toute la pièce quand on le retrouve, Moustacho n’est pas la mère disparue du héros, que dalle. Et vous savez quoi ? On s’en fout ! Max : The Curse Of Brotherhood fait partie de ces jeux pour lesquels le scénario n’est pas un élément primordial, on parvient à prendre du plaisir en y jouant sans avoir besoin d’un fil conducteur ou d’un héros ultra-charismatique auquel les joueurs voudraient ressembler ou  s’identifier.

Max : The Curse Of Broterhood : Ce monstre vous poursuivra sur de nombreux niveaux

Ce monstre vous poursuivra sur de nombreux niveaux

Justement, en parlant de plaisir de jeu, abordons la durée de vie du titre. C’est un peu le point faible du soft malheureusement, on en vient à bout en une demi-douzaine d’heures sans jamais rester bloqué bien longtemps sur une énigme. Enfin, il s’agit d’un plaisir court mais intense, un peu comme cette nuit où vous avez perdu votre pucelage les mecs ;-)

Une fois le jeu terminé, on peut rejouer n’importe quel niveau sans perdre sa progression pour prolonger l’expérience, trouver tous les objets cachés (fragments d’amulettes et yeux de Moustacho), débloquer les succès spécifiques à certains levels, ou tout simplement pour le fun de diriger Max et son marqueur magique encore un peu.

Gameplay varié et intelligent

Max : The Curse Of Brotherhood : Le marqueur sert notamment à dresser des tours

Le marqueur sert notamment à dresser des tours

Comme dans Max & The Magic Marker dont je vous ai parlé la semaine passée, notre jeune héros dispose d’un marqueur lui permettant d’interagir directement sur son environnement. Grosse évolution cependant par rapport à la version mobile, Max peut cette fois utiliser son ustensile pour influer directement sur son environnement : soulever des tours de terre, faire pousser des branches de lierre épaisses et solides, faire pendre des lianes, déclencher un jet d’eau puissant ou balancer des boules de feu. Enfin, uniquement là où ça a été prévu par les développeurs, impossible ici de dessiner un truc pour le plaisir au milieu du niveau.

Cette variété d’apparence complexe est en réalité simplifiée à l’extrême pour faciliter la résolution des énigmes et l’identification des points importants. Un truc brille en vert foncé ? Vous pourrez (pardon, devrez) y faire germer une branche de lierre. Une autre zone clignote en bleu ? Faîtes-en sortir un jet d’eau. Malgré cette assistance au repérage, n’allez pas croire que l’on se balade gentiment et que les puzzles proposés se résolvent en un coup de pinceau, ou plutôt de marqueur. Régulièrement, certains passages mettront vos neurones, vos réflexes et vos nerfs à rude épreuve, une liane mal calibrée ou une tour élevée un peu trop haut peuvent vous faire chuter lamentablement, vous forçant à reprendre au checkpoint précédent, heureusement jamais bien loin.

Max : The Curse Of Brotherhood : Les effets de lumière sont magnifiques

Les effets de lumière sont magnifiques

Le gameplay du premier épisode est bien adapté et amélioré sur Xbox One, un point qui faisait peur à beaucoup de joueurs, dont mon camarade ShortCuT comme il vous le disait déjà dans la preview de Max : The Curse Of Brotherhood. Je reprocherais juste deux petites choses : la perte de l’option de mise en pause pour utiliser le marqueur plus calmement et l’impossibilité de diriger à la fois Max et son marqueur, ce dernier se déplaçant également avec le stick gauche tout en maintenant la gâchette R. C’est un peu dommage de ne pas avoir mis le marqueur sur le stick droit, d’autant plus que ce dernier n’est pas utilisé, cela aurait rajouté un peu plus de dynamisme au soft.

Merci à Plan Of Attack pour nous avoir fourni un code d’essai et à mon ami « amateur-nul-croûte-patate-mauvais-sous-joueur » pour m’avoir permis de tester le jeu à mon aise sur sa Xbox One.

LordSuprachris

Comments

Max : The Curse Of Brotherhood : réussite totale sur Xbox One ! LordSuprachris

Evaluation

Conclusion : N’y allons pas par quatre chemins, Max : The Curse Of Brotherhood est un putain de bon jeu qui vous prend dès les premières minutes pour ne plus vous lâcher avant d’en avoir vu le bout. Beau, hyper-jouable, pas trop difficile avec quelques passages retors et une bonne rejouabilité qui compense sa faible durée de vie. Pour moi, c’est un must-have sur Xbox One, tout simplement.

4,5

Merveilleux



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Be-Games 2239 partages Voir son profil
Voir son blog