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Square Enix : le jeu mobile fait décoller l’action…

Publié le 28 janvier 2014 par Repostit @S2PMag

Square Enix, qui a surtout marqué les esprits à une époque pas si lointaine avec ses Final Fantasy, semble miser ses billes, à raison sur le jeu pour mobile, en free-to-play…

dqm Square Enix : le jeu mobile fait décoller laction...

Un message fort en écho au marché actuel?

Le marché des consoles de salon, bien que se portant relativement bien, n’a visiblement plus les faveurs des joueurs nippons. Les consoles portables, DS en tête, assurent la majorité du parc installé. Il est fort probable que ce marché en perpétuelle mutation finisse par se décaler définitivement sur les smartphones.

Editeur historique de l’archipel, Square Enix ne se porte plus si bien que cela. Poids lourd de l’industrie vidéoludique, producteur de grandes licences triple A à l’époque dorée où les premières Playstation écrasaient la concurrence, Square Enix a surpris il y a peu avec un petit jeu. On plutôt devrait on dire par l’accueil fait à celui-ci par la bourse de Tokyo, en gagnant 400 yens en l’espace d’une seule journée.

Mais quel est donc ce titre qui fait saliver les financiers? Eh bien non, il ne s’agit pas d’une grosse production, mais d’un simple free-to-play, presque complètement repompé sur Puzzle & Dragons, le titre numéro 1 dans les charts sur les iDevices au Japon, en y ajoutant les combats au tour par tour, ainsi que la patte graphique de Dragon Quest. Dragon Quest Monster Super Light, de son petit nom, s’est hissé au top des jeux sur l’App Store japonais. Du coup, les cravatés boursicoteurs adorent, de la même manière qu’ils aiment tout ce qui rapporte. Du riz au thé, en passant par les tapis…

Quand on connait la tendance, logique du point de vue financier, qu’ont les éditeurs à aller vers la facilité et la rentabilité, on pourrait y voir là l’accélération d’une tendance déjà en marche. Si de grands éditeurs nippons suivent le mouvement, il y a fort à parier que les gros titres, coûteux à développer et pas forcément rentables, deviennent de plus en plus rares. D’autant plus que l’on connait la disposition toute particulière qu’ont les Japonais à ignorer les autres marchés pour se concentrer presque totalement au leur. Un mauvais signe pour les amateurs de grosses productions nippones en plus? Espérons que non…

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