Cette édition nous emmène de l’autre côté du globe, sur une île qui prend son envol niveau électro, l’Australie.
D’aucuns seraient loin de se douter que l’Australie mérite un intérêt en ce qui concerne la musique électronique. Bon, à partir du moment où le pays a été fondé par l’exil de bagnards britanniques, et à partir du moment où le sport national est le foot australien, c’est plus ou moins foutu. Rien que le surnom du pays ne laisse pas beaucoup d’espoir : Down Under…
Mais heureusement, l’ouverture géographique née du caractère insulaire de ce territoire se retrouve dans l’ouverture d’esprit et l’enthousiasme des Aussies. Le climat est chaud, les chagasses filles sont open et les paysages grandioses. Qui n’a jamais rêvé d’un road-trip dans un pick-up dans l’outback ?
Arrêtons avec les anglicismes et voyons ce qui fait de la scène musicale australienne une catégorie à suivre.
Rüfüs au Big Day Out, le 19 janvier sur la Gold Coast
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De nombreux groupes pop ou indé ont construit la notoriété musicale de l’Australie au cours des dernières années. On pense à Tame Impala, Empire of the Sun, Alpine ou Architecture in Helsinki.
Triple J, le média musical de référence, vient de révéler les «Hottest 100», soit les 100 chansons qui ont marqué l’année.
Les nombreux festivals contribuent aussi à la renommée du pays des kangourous et de la Végémite. Le fameux Big Day Out a d’ailleurs lieu en ce moment-même sur plusieurs dates en Australie et en Nouvelle-Zélande. En tête d’affiche cette année on retrouve notamment Arcade Fire mais aussi Mac Miller ou Major Lazer.
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Les Classiques
Le label Future Classic, basé à Sydney, est un des leaders mondiaux de la scène électro : la liste des artistes avec qui Future Classic a travaillé est assez effrayante, et le premier d’entre eux est Flume, aka Harley Streten. La valeur montante de ces dernières années a sorti son premier album en 2012, succès ayant un second écho en 2013 grâce à Jaymee Franchina & Jeremy Smith, qui ont croisé l’album entier avec les plus grands succès de Notorious B.I.G. Le morceau ci-dessous est un featuring avec Chet Faker. Le talentueux artiste, nommé ainsi en hommage au jazz-man Chet Baker, pose sa voix sur Left alone.
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Jagwar Ma
La musique du duo de Sydney est difficile à décrire tant elle est hétéroclite, à l’image de Howlin, leur premier opus, qui a eu un succès unanime dans la critique. Un peu psyché, souvent pop, avec parfois quelques relents de Beatles. On vous laisse vous imprégner avec Come Save Me.
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Cut Copy, dont nous vous chroniquions l’album Free Your Mind il y a quelques mois, est aussi un des groupes majeurs en Australie. Au même titre que The Presets, qui n’est pas sans rappeler Nine Inch Nails ou Depeche Mode, ou Pnau, dont le titre Baby avait été popularisé par un remix de Breakbot en 2007.
On adore
Flight Facilities
On connaît surtout Hugo Gruzman et James Lyell pour Crave You, leur bombe aux sonorités estivales et aériennes sortie en 2010, sur lequel on entend la douce vois de Giselle Rosselli. Cette année c’est avec Micky Green qu’ils sont revenus, pour Stand Still.
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Miami Horror
Le quatuor électropop a sorti un seul album à ce jour, Illumination en 2010, mais c’est une régalade. Cependant, deux titres récemment produits peuvent laisser envisager un retour pour 2014, qui saît. Le titre Sometimes fait partie de la bande son de GTA V ; pour le plaisir, on se remet Holidays.
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Touch Sensitive
Touch Sensitive s’est surtout fait connaître grâce à Pizza Guy. Dans son clip, on suit un dealer de pizza aux allures de Ryan Gosling, qui livre des vinyles au volant de sa Ferrari vintage…
On a aussi déniché d’autres artistes intéressants : What So Not, qui n’est autre qu’un duo composé de Emoh Instead et de Flume…tiens donc. Si vous aimez les lourdes basses et le grime, un courant proche du UK garage, on vous recommande. Et pour faire danser vos invités, Yolanda Be Cool ou Cassian seront de bon ton.
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Ils feront 2014 (on espère)
Une nouvelle vague d’artistes pourrait bien faire de 2014, l’année Aussie. La plupart ont été récompensés par le Top100 de Triple J dont on vous parlait plus haut.
Panama
Ils sont 5, eux aussi sont sur le label Future Classic et leur son pop et planant à souhait fera des ravages. Enregistré à Los Angeles, ils viennent de lâcher leur second EP, Always, dont le titre éponyme est une tuerie.
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Ta-ku
Dans une mouvance hip-hop, Ta-ku est incontestablement un des talents à suivre. En 2012, il a réalisé ses 50 Days for Dilla. Le principe, 50 tracks en guise d’hommage à J Dilla, le rappeur américain. Auparavant il avait déjà rendu hommage à Nujabes, DJ trip-hop japonais décédé en 2010, avec 25 Nights for Nujabes. Si vous venez de vous faire larguer ou si vous-même pensez larguer votre dulciné(e) bientôt, on vous conseille d’écouter aussi son album contenant 10 Songs To Break Up To.
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Rüfüs
Le trio originaire de Sydney a sorti son premier album cette année, Atlas. Leur musique combine astucieusement sonorités pop, arrangements électroniques et instruments. Ils ont récemment mis les points sur les ü en enflammant le Big Day Out.
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Lancelot
On termine avec Lancelot, qui fait parler de lui avec un EP de 2 morceaux il y a une vingtaine de jours, Giving it up. Seulement deux morceaux mais un son qui n’est pas sans rappeler celui de Disclosure. On souhaite la même réussite à Lance Gurisik, qui a 23 ans. Des basses groovy, des mélodies vocales qui vous attrapent et ne vous lâchent plus, voilà les ingrédients d’une house dont la recette ne peut que faire succès.
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Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble